LA MORSURE DE L’ANGE de Jonathan CARROLL
Editions Denoël / 311 pages
Résumé de l’histoire
Dégoûtée des fastes d’Hollywood, la célèbre actrice Arlen Ford met un terme brutal à sa carrière et se retire en Autriche, où elle fait la rencontre d’un mystérieux correspondant de guerre, Leland Zivic dont elle tombe follement amoureuse. Elle tient une correspondance avec Rose son amie d’enfance qui est aussi son imprésario.
Wyatt Léonard, ex animateur de télé, atteint d’un cancer en phase terminale, est sollicité par son amie Sophie, à se rendre en Autriche, car son frère Jess a disparu dans des conditions mystérieuses.
Ces destins finissent par se croiser, et ils vont devoir mener une bataille contre l’ange de la mort.
Mon avis
Le début de l’histoire fut pour moi, ardu. Je n’ai pas très bien compris le lien entre les personnages (pendant les 25 premières pages) et c’était une lecture très pénible. Une fois les personnages mis en place, l’histoire devient très intéressante et j’ai eu de la peine à lâcher le roman.
J’ai trouvé l’idée de départ originale, le fait de pouvoir rencontrer la mort, lui poser des questions et ainsi pouvoir modifier sa vie ainsi que celle de ses proches. Ce qui nous amène, de façon plus personnelle, à se poser un certains nombres de questions (sur notre façon de vivre, de se comporter avec ses proches, l’amitié mais aussi l’importance que l’on donne à son travail).
Par contre, je ne sais pas trop dans quelle catégorie le classer … Fantastique, horreur ?? J’ai été comme envoûtée par la couverture bleu ciel du livre, qui n’a rien à voir avec le contenu assez sombre du roman. Ce décalage entre le contenu et le contenant est assez déconcertant.
Jonathan Carroll est américain mais vit à Vienne. Il a fait une entrée fracassante dans la littérature de l’imaginaire avec « le pays du sourire » qui lui a valut le prix Apollo en 1989. Depuis, il a publié sept autres romans, dont certains parus en France (Os de lune, Flamme d’enfer) où s’affirme un univers fortement personnel, à la fois magique et réaliste, ouvert à l’humour comme à l’émotion.
Note : 2 / 5 première publication en août 2009