LES PRISONNIERES DE PHARAON de Serge BRUSSOLO
Editions du Masque / 306 pages
Résumé de l’histoire
On suit Anouna, parfumeuse et embaumeuse, dans son périple. Alors qu’elle est dans une caravane, ils se font attaquer par des bédouins et enlever (elle et les autres femmes) par le vizir Abou-Assim, qui va les emmener dans un harem perdu dans le désert, afin de servir d’esclaves et procurer de nouvelles femmes à son maître.
Mais la mission d’Anouna est différente. Elle doit travailler à une fresque murale pour le Pharaon et élucider un mystère au sein du harem (démasquer la personne qui va tenter de tuer Pharaon), pour le compte du vizir, car une malédiction pèse sur la famille de Pharaon, à savoir qu’il risque de se faire tuer par un de ses fils. Son propre père le recherche afin de le tuer et ainsi stopper la malédiction.
Mon avis
Dans l’absolu, il vaut mieux avoir lu la première partie (Le labyrinthe de Pharaon), mais on peut suivre l’histoire sans problème, même en ayant loupé le 1er roman.
Un livre honnête et qui donne envie d’aller jusqu’au bout, mais sans plus. Il est un peu exotique et historique, donc pour moi délassant. J’ai déjà lu plusieurs romans policiers de Brussolo, mais jamais de ce genre, donc ça change un peu. J’hésite à le classer, entre policier et roman adolescent. Par moment, le ton est cru (scène de meurtre, viol, etc.) et j’ai été surprise par le changement de ton et de narration, par rapport aux autres romans. Le fin mot de l’histoire est surprenant et je n’avais pas envisagé cette hypothèse.
Note : 3 / 5 première publication en 2011