J’ai une tendresse particulière pour la langue française et ses formules vieillottes et alambiquées. Et même si le commun des mortels n’utilisent plus ces expressions, je trouve que certaines sont encore tous à fait « dans le coup » et ont encore leur utilité dans notre 21ème siècle !
Je vais donc commencer par celle-ci : faire son trousseau.
Une expression qui signifie qu’une jeune fille commence à acheter de la vaisselle, du linge du maison (draps, duvet norvégien, linge de cuisine), par petite quantité, qu’elle le conserve dans sa chambre ou dans la cave, pour le moment où elle prendra son envol (à savoir, prendre un appartement seule ou avec son petit ami du moment).
Et je trouvais que tout ça avait bien du charme. On cherche avec soin, des objets que l’on va utiliser pendant les 10 ou 20 prochaines années.
Si mes souvenirs sont bons, cette expression vient du Moyen-Age, et quand une jeune fille se mariait, elle quittait sa famille pour aller vivre dans celle de son mari, et elle apportait avec elle la dot (une somme d’argent convenue entre les deux parties, son père et son futur mari) ainsi que « son trousseau » les objets de base pour démarrer dans cette nouvelle vie.
Réalisateur : Kad Merad
Comédiens : Kad Merad / Michèle Laroque / Gaspard Meier-Chaurand Durée : 1 h 30 Genre : Comédie
Note : 5 / 5 vu le 9/6/2011
Résumé de l’histoire (allociné)
Marius Vallois a douze ans et besoin d’un père.
Marie Vallois a un fils de douze ans, de lourdes responsabilités professionnelles, un amant à calmer, un poste à pourvoir, une soeur adorée, un cousin compliqué mais aucun père pour Marius.
Robert Pique a une centrale vapeur, toujours du linge en retard, un fantasme chinois, une voisine qu’il protège et cherche du boulot.
Monsieur Papa est l’histoire du curieux lien qui va se tisser entre ces trois personnages. Un lien qui leur donnera beaucoup de fil à retordre et des attaches pour la vie.
Mon avis
Dans un premier temps, j’ai été le voir pour les acteurs, j’aime bien le jeu de Laroque et je voulais voir Kad Merad dans un autre registre et je n’ai pas été déçue.
Le petit Marius est attachant, intelligent et même si il sait au fond de lui que M. Pique n’est pas son père, il en profite pour créer un lien sincère, avec cet homme qui lui consacre du temps, de l’énergie et qui lui donne gentillesse et amour. Et comme il le dit lui-même : mieux vaut un faux père que pas de père du tout.
Les dialogues sont léger, pleins d’humour, et j’ai adoré voir Michèle Laroque s’empêtrer toujours plus profond dans son mensonge, alors que la vérité aurait été si simple à dire.
ROYAUME MAGIQUE A VENDRE par Terry BROOKS Tome 2 : La licorne noire Editions J’ai Lu / 373 pages
Résumé de l’histoire
Ben Holiday est le souverain légitime de Landover depuis 1 an et 10 jours. Son royaume reprend des forces magiques et des couleurs, l’état de la nature s’améliore de jour en jour.
Salica est en quelque sorte « sa compagne » et vit avec lui au château. Mais alors que tout semble aller pour le mieux, Ben, Salica et Questor Thews se mettent à faire des cauchemars étranges où leurs proches sont en danger de mort !! Ben décide donc de repartir à Chicago, car dans son rêve, Miles son ami avocat, est en grand danger. Pourtant il n’en est rien, son ami n’a pas de problèmes particuliers.
Ben décide donc de retourner à Landover, afin d’assumer ses responsabilités vis-à-vis de son nouveau peuple, mais le retour se passe mal, car il rencontre Meeks, et sans le savoir, il le ramène avec lui à Landover. Après une courte bataille, Meeks le bat et prend son apparence, alors que Ben ressemble à un mendiant et que personne ne le reconnaît.
S’en suivra un périple pour retrouver ses compagnons d’armes et les convaincrent qu’il est bien le souverain légitime et qu’ils l’aident à chasser Meeks de son royaume pour le bien de tous. Dans cette mission, il sera aidé par un chat magique prénommé Edgewood Dirk, il devra à nouveau combattre, Strabo le vieux dragon et Nocturna la magicienne … et dans la foulée, résoudre l’énigme des licornes disparues.
Mon avis
Ce 2ème tome a deux niveaux de lecture. Il y a le côté « aventure fantastique » mais on travaille aussi beaucoup sur la psychologie de Ben Holiday. Il doute de lui, ne veut pas assumer le fait qu’il est amoureux de Salica, qu’il a peur de la perdre ou qu’il ne lui arrive malheur pendant les batailles où elle est toujours à ses côtés. Il a peur de ne pas être à la hauteur et de la décevoir, mais aussi a peur de s’engager après le décès de sa femme. Pourtant il lui faudra se décider quand il apprendra que Salica est enceinte et va donner un héritier légitime à son royaume !!
Ce 2ème tome est bien fait dans le sens qu’il y a de nombreux rappels par rapport au 1er tome, ce qui fait que l’on n’est jamais perdu avec les personnages et leurs actions précédentes. Pourtant je l’ai moyennement aimé, trouvant qu’il traînait un peu en longueur !!
Je continuerai néanmoins à lire les aventures de Ben Holiday, en espérant être surprise dans le bon sens du terme.
TRAHIE de Karin ALVTEGEN Editions Plon / 259 pages
Résumé de l’histoire
Eva a tout pour être heureuse, elle aime son mari, ils ont un fils charmant et un pavillon à la lisière de la forêt qu’ils ont presque fini de payer. Mais Henrik, son mari, a changé ces derniers temps. Il se montre distant, taciturne. Eva doute. Elle fouille, épie et découvre une liaison qui dure depuis des mois déjà. Son univers s’écroule.
Eva concocte alors un piège implacable, avec une seule idée en tête : détruire à son tour. Sa vengeance est en cours, quand un soir elle rencontre Jonas dans un bar et elle a une aventure avec lui, pour se rassurer, voir si elle peut encore plaire à 32 ans !! Mais quand elle le quitte, Jonas ne l’entend pas ainsi et Eva va devenir sa nouvelle proie.
Qui de Jonas ou d’Eva arrivera à se sauver ? Est-ce que Eva aura le courage de se venger de son mari ? Avec quelles conséquences ?
Mon avis
KA est née à Stockholm en 1965 et elle est la petite nièce d’Astrid Lindgren, créatrice de Fifi Brindacier.
D’après la chronologie de ces livres, celui-ci serait le premier écrit, et ça se sent dans la façon de traiter le sujet (tromperie – jalousie – vengeance). C’est un thème très classique, mais bien traité. Le texte est fluide, la psychologie des personnages bien détaillée, il y a deux intrigues amoureuses au départ qui finisse par se rejoindre.
KA traite aussi d’un sujet de société : la place de l’homme et de la femme dans leur couple, qui prend les décisions, qui fait quoi ! Dans ce roman c’est Eva qui gère tout : son travail, le couple, l’enfant, la maison, les payements, les réservations de voyage … et au bout d’un moment ça lui pèse, elle voudrait que son mari s’investissent plus dans la vie de tout les jours et ses petits problèmes. Qu’il prenne ses responsabilités et qu’il partage les tâches avec elle.
Mais voilà sa femme gère tellement bien tout, qu’il se sent exclus, du travail à faire à la maison, de l’éducation de son fils et à force il ne sait plus comment la courtiser et lui dire qu’il l’aime malgré son caractère fort et très carré !!
Et l’on se rend compte une fois de plus, qu’il n’y a pas de communication dans le couple, ce qui fait que des problèmes simples à régler s’envenime, et qu’on ne peut plus faire marche arrière pour rattraper les choses.
Un très bon polar, simple mais passionnant et on a de la peine à le lâcher, je le recommande vivement.
Qui dit semaine de Pâques, dit peu de films intéressants. Ainsi va la vie, pourtant il y a 1 film dramatique,1 film flippant, 1 navet et 1 film d’action ou plutôt de voitures.
En ce qui concerne le film dramatique, il s’agit d’un film canadien : le démantèlement où un éleveur de moutons qui vit seul, se voit contraint de démanteler sa ferme et de la vendre, afin de payer les dettes d’une de ses filles.
Pour le film flippant, il s’agit de : Tom à la ferme. Tom un publicitaire se rend à la campagne, dans un coin perdu, pour assister aux funérailles de son amant. Mais personne ne l’attend et personne se sait qui il est ! La bande annonce est flippante à souhait.
Pour le film d’action, il s’agit de Need for speed avec un scénario inexistant, mais de belles voitures, des cascades improbables et un ou deux jolis minois. Ni plus, ni moins, et j’ai peur que ça ressemble trop à Fast & furious.
Pour le dernier film, il s’agit du navet français du printemps, avec Christian Clavier et Chantal Louby qui traite de non-racisme. Rien que la bande-annonce ça donne pas envie, pas pour 19 balles le film !
Lila, Lila de Martin SUTER Editions Christian Bourgois / 371 pages
Résumé de l’histoire
David Kern est serveur dans un bar branché, c’est un garçon timide. Un jour, il remarque Marie Berger, prof. dans un collège et il voudrait se faire remarquer d’elle d’une façon particulière, qu’elle voie autre chose en lui qu’un simple serveur.
Il habite dans un petit appartement, et ses meubles sont des objets récupérés à la brocante voisine et justement il vient d’acheter une vieille table de chevet. Il décide de la retaper et au fond d’un tiroir remarque une nouvelle. Il la lit, la trouve pas mal, et afin de séduire Marie, il la lui donne à lire afin qu’elle lui dise ce qu’elle en pense, mais surtout il se fait passer pour l’auteur.
Marie trouve ce roman excellent et elle l’envoie dans des maisons d’éditions. Il est accepté, on lui fait de la pub et David doit commencer à faire des tournées de lecture publique, principalement dans les librairies et des bibliothèques. Mais il est submergé de peur, à l’idée que le vrai écrivain se manifeste et crie devant tout le monde : imposteur !! il a prit mon roman !! Et fatalement … ça arrive … et la vie de David devient beaucoup plus difficile et compliquée, car l’écrivain floué a bien l’intention de s’en mettre pleins les poches.
Comment va-t-il s’en sortir ? Jusqu’où est-il prêt à aller pour protéger son secret ? Le meurtre ? Sera-t-il parfait ? Je vous laisse le soin de le lire et de le découvrir.
Mon avis
Une découverte avec cet auteur suisse que je n’avais jamais lu. La lecture est fluide et agréable et les personnages centraux particulièrement tourmentés, mais au final on se régale de leurs aventures.
Je vais essayer de découvrir cet auteur avec d’autres romans.
LE MONDE SELON GARP de John IRVING Editions Seuil / 583 pages
Résumé de l’histoire
Jenny Fields est infirmière aux Etats-Unis pendant la deuxième guerre mondiale. Vers 20 ans, elle décide de devenir mère mais sans être mariée et sans avoir un mari sur le dos en permanence. Elle se fait donc inséminer de « manière artisanale » par un soldat mourant. Elle accouche d’un beau garçon, en bonne santé, à qui elle donnera le nom du père, soit Garp. Pour des raisons de commodité, elle deviendra infirmière dans un internat pour garçons, car dès que son fils sera en âge d’étudier, il pourra le faire gratuitement, là où elle travaille.
Quant son fils a 18 ans, ils décident de partir en Allemagne pour une sorte d’année sabbatique, où elle en profitera pour écrire un livre, qui rapidement deviendra un best-seller mondial et sera considéré comme un livre féministe. Elle gagne tellement d’argent qu’elle peut vivre tranquillement sur les ventes de son livre. Dans la foulée, elle entretien son fils (qui veut aussi devenir écrivain) et sa belle-fille, Helen, qui elle travaille en tant que professeur dans une école. Ils auront trois enfants, et ils leurs arrivera des centaines de péripétie (bien trop longue à décrire ici).
Mon avis
Une saga familiale terrible, sanglante, pleine de rebondissements, on est toujours sur le qui-vive. Vraiment du grand art, même si ce roman de Irving est excellent, ce n’est pas mon préféré (on s’étend un peu trop à mon goût sur le féminisme et ses ravages), mais le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on voyage et comme toujours avec Irving la psychologie des personnages est vraiment très pointue.
Il explore aussi toute une partie de l’histoire, Helen travaille alors que Garp reste à la maison pour faire à manger, le ménage et s’occuper des enfants, et à la fin des années 60 ce n’est vraiment pas un schéma courant !! Il y est aussi beaucoup parlé de sexe, Helen et son mari Garp ayant une relation avec un autre couple d’amis (on peut presque parler d’échangisme mais sur plusieurs années !!) le mari en question est un collègue de travail d’Helen et elle couche avec lui, pour qu’il se s’attaque plus à ses étudiantes (souvent pas tout à fait majeur !!) ce qui cause une grand peine à la femme de celui-ci, alors qu’elle-même se laisse câliner par Garp, avec qui elle s’entend bien car ils sont tous deux écrivains.
Comme toujours Irving travaille beaucoup sur la psychologie de ses personnages, mais aussi sur la culpabilité de certaines actions, entre autre le terrible accident qui arrive à son fils Duncan (le laissant borgne) et le décès de son deuxième fils Walt. Même si ces passages sont très durs à lire, on ne peut s’empêcher de tourner les pages pour savoir ce qui va arriver à tous ces personnages.
De plus, comme Garp est écrivain, on peut lire des passages de ses romans qui sont écrit en italique, et je soupçonne Irving d’avoir repris certaines idées et d’en avoir fait des romans à part entière. Je pense que je découvrirais cela en continuant à lire ses autres romans.
Vraiment du grand art, à lire de toute urgence. Evidemment, je vais continuer à lire ses romans.
Ajout du 17/12/2011 en faisant des recherches je découvre que ce livre que j’ai tant aimé est déjà sorti en dvd (qui date de 1982) avec Robin William à ses débuts ainsi que Glenn Close, et le court extrait vu me remets immédiatement dans l’ambiance du livre.
Réalisateur : Pedro Almodovar
Comédiens : Antonio Banderas / Elena Anaya / Marisa Paredes Durée : 1 h 57 Genre : thriller
Note : 3 / 5 vu le 02/09/2011
Résumé de l’histoire (allociné)
Depuis que sa femme a été victime de brûlures dans un accident de voiture, le docteur Robert Ledgard, éminent chirurgien esthétique, se consacre à la création d’une nouvelle peau, grâce à laquelle il aurait pu sauver son épouse.
Douze ans après le drame, il réussit dans son laboratoire privé à cultiver cette peau : sensible aux caresses, elle constitue néanmoins une véritable cuirasse contre toute agression, tant externe qu’interne, dont est victime l’organe le plus étendu de notre corps. Pour y parvenir, le chirurgien a recours aux possibilités qu’offre la thérapie cellulaire.
Outre les années de recherche et d’expérimentation, il faut aussi à Robert une cobaye, un complice et une absence totale de scrupules.
Mon avis
Un très bon film, dont certaines scènes sont assez crues. Un Antonio Bandera froid, cynique à souhait. Son cobaye est une femme magnifique et le tout est très bien joué, même si parfois assez éloigné du livre.
Pour moi ça reste un très bon film, angoissant, clinique mais bien expliqué et bien joué. J’ai passé un excellent moment surtout en sachant déjà les scènes qui allaient se dérouler, et je ne peux pas trop en dire de peur de faire des révélations.
A voir, mais les âmes sensibles détourneront les yeux par moments.
LA PETITE FILLE DE MANCHESTER de Andrea ASHWORTH Editions Ramsay / 334 pages
Résumé de l’histoire
Andréa a 5 ans, quand son père meurt noyé dans une flaque d’eau. Sa mère n’a que 25 ans et elle est déjà veuve et sa petite sœur Laurie a seulement 3 ans. Moins d’un an après, sa mère est enceinte de son nouveau copain, Peter Hawkin, qui vient très vite s’installer chez elles et sa mère accouche d’une nouvelle petite fille Sarah.
Pendant les premiers temps, Peter est gentil et les couvrent de cadeaux, mais très rapidement les coups pleuvent, il trompe sa femme avec des adolescentes et quand Peter perd son travail de mécanicien c’est encore pire. Après plusieurs années de chômage, il décide de refaire sa vie et de les emmener au Canada, où ils vont tous devenir riche et manger de la viande à chaque repas !! Malheureusement, comme ils n’ont pas de papiers, ils ne peuvent pas travailler et sont aussi pauvre qu’en Angleterre voir pire … et les coups redoublent.
La mère n’en pouvant plus, elle vend des bijoux pour pouvoir rentrer en Angleterre et recommencer une nouvelle vies avec ses filles. Rapidement, Peter revient aussi, sa femme le reprend et les bagarres et les coups plus terribles les uns que les autres reprennent. Elle arrivera finalement à s’en débarrasser après qu’il aie manqué la tuer à plusieurs reprises. La mère fait une dépression et les filles mais surtout Andréa se réfugient dans les romans qui lui permettent de s’évader et de tenir le coup pour sa mère et ses sœurs.
Sa mère rencontre un nouvel homme Terry, qui la courtise pendant des mois dans sa belle Jaguar et finalement ils se mettent ensemble et pendant 2 ans la vie est belle. Tout le monde mange à sa faim, Terry est charmant, charmeur, travailleur et couvre sa nouvelle famille de cadeaux : nourriture, télé couleur, disques … mais lui aussi dérape et tape sur sa nouvelle famille à tours de bras, menaçant lui aussi de les tuer !!
Andréa se réfugie dans les études, réussit et va à l’université, mais en sortant la tête de l’eau, elle doit abandonner sa mère et sa demi-sœur sur le rivage.
Mon avis
Une biographie sinistre d’une fille qui a survécut à l’horreur familiale. Pendant plus de 300 pages elle détaille tout : le manque d’argent, le manque de nourriture (les privations pour que sa mère puisse fumer comme un pompier plusieurs paquets par jour !!) Les coups que sa mère reçoit de 2 hommes différends pendant plus de 17 ans !! sans avoir la présence d’esprit de demander de l’aide ou de faire constater par la police qu’elle est battue !! mais elle a tellement peur de se retrouver « sans homme » qu’elle préfère se faire battre plutôt que de changer de vie.
Cette lecture est triste à pleurer, mais j’ai souvent été en colère contre la mère d’Andréa qui accepte de se faire frapper ainsi que ses enfants sans broncher, ni chercher une autre solution !!
Le 4ème de couverture parle de : ces mémoires de violence, de maltraitance, de racisme et de pauvreté sont fascinantes et poétique !! Je n’ai rien vu de tout ça dans cette lecture. J’ai vraiment l’impression d’avoir perdu mon temps avec ce récit, et je ne comprends pas comment il a pu devenir un best-seller en Angleterre et aux Etats-Unis !!! Les gens ont vraiment des goûts morbides.
J’ai pris ce livre par erreur à la bibliothèque, n’ai vu que les mots « best-seller » et j’ai fais confiance au 4ème de couverture.