AUTOBIOGRAPHIE D’UNE TUEUSE de Brigitte KERNEL
Editions Le Grand Livre du mois / 304 pages
Résumé de l’histoire
Eugénie Grandet, 80 ans, meurt de mort violente et mystérieuse et la police découvre ses carnets intimes en fouillant dans son appartement, et l’on découvre que ce n’était pas la gentille petite mamie qu’on imaginait.
A leurs lectures, on découvre qu’Eugénie s’est débarrassée de toutes les personnes encombrantes ou qui ne pensaient pas comme elle, ou qui la contrariait. Elle a commencé par Paul, son fils, qui lui demandait de l’argent et qui commençait à poser des questions sur son passé, ensuite ce fut le tour de son mari Isidore, qui lui reprochait d’avoir supprimé leur fils. Et puis dans la foulée, il y a quelques voisines encombrantes ou qui lui faisait de l’ombre.
Ensuite pendant quelques années, elle s’est calmée, mais dès qu’elle commence à s’ennuyer elle échafaude des plans macabres. La dernière folie en date, dire qu’elle est la mère de Blaise (vu dans une émission télé pour retrouver sa mère) afin de passer à la télé, de faire jaser le voisinage, et de devenir une star, alors qu’évidemment elle n’est pas la mère de cet enfant.
Mon avis
Délassant mais sans plus. Pourtant l’idée de base est originale, l’écriture est simple et grinçante, mais finalement la surenchère de meurtres n’est plus très logique et l’histoire finit en queue de poisson.
De plus, très rapidement le personnage d’Eugénie devient désagréable (genre tatie Danielle) et on en peut plus de toutes ses crises de jalousies envers tout le monde et le fait qu’elle passe son temps à détester tout son entourage (sa belle-fille qui est gourde, son petit-fils Mathieu qui est homo, sa voisine et amie Suzanne qui est langue de vipert).
Note : 3 / 5 première publication en 2011
ici un autre roman, un peu plus apprécié