Publié dans Livres, roman contemporain

Peu de piquant

MEMOIRES DE PORC-EPIC  de  Alain MABANCKOU
Editions Seuil   /   229 pages

 

Résumé de l’histoire

L’histoire de Kibandi et de son double maléfique le porc-épic, se passe dans le village africain de Séképembé. Kibandi vient de mourir et son porc-épic nous raconte leurs aventures.

Certains enfants ont un double pacifique qui leur est attribué à la naissance et qui les protègent de la maladie, ces enfants une fois devenu adulte, mèneront une vie paisible, ils se consacreront à faire le bien, à donner de l’argent aux pauvres, à étudier les plantes et à guérir les malades.

Mais Kibandi a hérité d’un double nuisible, qui lui est transmis au cours de sa 10ème année. Le père fait boire un breuvage initiatique à son fils, qui se dédouble et il appelle son double animal, qui à partir de cet instant lui obéira et exécutera toutes les missions qui lui sont confiées.

Quand Kibandi devient un adulte, il prend conscience de son pouvoir et de son double animal et il envoie le porc-épic tuer des gens de son village, à qui ils reprochent de l’avoir offensé d’une manière ou d’une autre.

 

Mon avis

Ce roman est une adaptation très libre d’un conte africain. Les 100 premières pages, sur les rites et coutumes africaines, m’ont passionnées, mais la suite fût plus laborieuse. On s’aperçoit que Kibandi tuent 99 personnes par l’intermédiaire de son porc-épic, mais on ne comprend pas bien sa motivation.

La chute de l’histoire se termine en queue de poisson et m’a laissée sur ma faim, et je suis terriblement déçue. Un livre quelconque. Lecture vraiment pas obligatoire. Seule chose originale, il n’y a pas de majuscules et que des virgules. Il m’a fallut un peu de temps avant de trouver mon rythme de lecture.

Le 4ème de couv dit : un récit truculent et picaresque où se retrouvent l’art de l’ironie et la verve inventive !!! moi, je ne l’ai pas ressenti. Dommage, ça semblait prometteur. Par contre, je trouve la couverture magnifique, raison pour laquelle j’ai emprunté le roman. Mais j’ai envie d’exotisme, je vais donc lui laisser une autre chance, avec un autre titre.

 

Note : 2 / 5    première publication en 2011