Vacances obligent, très peu de films intéressants cette semaine. Pourtant 3 ont retenus mon attention. Un film de sf et deux drames, dont l’un est tiré d’un fait divers réel.
Pour le côté sf, on parle de : Transformers 4 : l’âge de l’extinction. Et pour moi qui suis une passionnée de film de science-fiction, je n’ai malheureusement jamais accroché ! Au vu du titre, serait-ce le dernier ?
Concernant les films dramatiques, il y a tout d’abord : Jimmy’s hall de Ken Loach. Jimmy Gralton revient en Irlande et la population désoeuvrée le pousse à rouvrir un foyer où les jeunes de la région peuvent venir danser, parler et étudier. Mais l’église voit ça d’un mauvais oeil.
Et pour le dernier, on parle de : L’homme qu’on aimait trop avec Guillaume Canet et Catherine Deneuve. Ce film relate « l’affaire Le Roux », qui agite la France depuis 30 ans, l’histoire d’une femme qui a donné tout son argent à son amant et avocat et qui un jour disparaît mystérieusement. On ne retrouvera jamais cette femme, ni son corps.
Il m’arrive souvent de rencontrer des mots dont j’ignore totalement le sens, alors je sors mon brave Larousse de sa bibliothèque, et je cherche … … et parfois je découvre un mot magnifique, remplit d’espoir, qui m’illumine pendant plusieurs semaines mais qui est parfois très difficile à placer dans une conversation.
Celui-ci, je le note ici, car je souhaite ne jamais l’oublier, il s’agit de : ataraxie, non ce n’est pas une affreuse maladie, ça veut dire : quiétude absolue de l’âme, principe du bonheur.
Margaret Thatcher, première et unique femme Premier ministre du Royaume-Uni (de 1979 à 1990), autrefois capable de diriger le royaume d’une main de fer, vit désormais paisiblement sa retraite imposée à Londres.
Agée de plus de 80 ans, elle est rattrapée par les souvenirs. De l’épicerie familiale à l’arrivée au 10 Downing Street, de succès en échecs politiques, de sacrifices consentis en trahisons subies, elle a exercé le pouvoir avec le soutien constant de son mari Denis aujourd’hui disparu, et a réussi à se faire respecter en abolissant toutes les barrières liées à son sexe et à son rang. Entre passé et présent, ce parcours intime est un nouveau combat pour cette femme aussi bien adulée que détestée.
Mon avis
Très bon film, bien réussi. Une excellente prestation de Meryl Streep. Je l’ai surtout pris comme un documentaire historique et politique, car à l’époque où Mme Thatcher gouvernait, j’étais juste une enfant et la politique ne m’intéressait déjà pas, à plus forte raison dans un autre pays.
En voyant son enfance, ses parents, on comprends mieux la femme qu’elle est devenue et certains choix qu’elle a fait.
La chanson de Charles Quint de Erik ORSENNA Editions Stock / 193 pages
Résumé de l’histoire
L’histoire de 2 frères qui se racontent tout et que tout oppose.
Le cadet est psychiatre et a un amour unique. Le frère aîné est écrivain et raconte des histoire, il a de multiples amours et ne trouve jamais le bon … jusqu’au jour où il rencontre une femme qui lui convient et au bout de quelques années elle meurt d’une maladie … et il passe le reste de son temps dans le souvenir de cette femme.
Mon avis
Je suis triste de devoir dire ça … mais … je n’ai pas aimé, je me suis embêtée et surtout je n’ai pas compris où voulait en venir l’auteur. Je ne vois pas non plus le rapport entre Charles Quint et cette histoire d’amour.
A mon grand regret, je ne suis pas arrivée à entrer dans l’histoire, je n’ai pas réussi à aimer ou comprendre les personnages et leurs préoccupations. Ce n’était peut être pas le bon moment pour moi, pour lire ce roman.
Réalisateur : Jacques Audiard
Comédiens : Marion Cotillard / Matthias Schoenaerts / Armand Verdure Durée : 1 h 55 Genre : drame
Note : 5 / 5 Vu le 27/05/2012
Résumé de l’histoire
Ça commence dans le Nord. Ali se retrouve avec Sam, 5 ans, sur les bras. C’est son fils, il le connaît à peine. Sans domicile, sans argent et sans amis, Ali trouve refuge chez sa sœur à Antibes. Là-bas, c’est tout de suite mieux, elle les héberge dans le garage de son pavillon, elle s’occupe du petit et il fait beau.
A la suite d’une bagarre dans une boîte de nuit, son destin croise celui de Stéphanie. Il la ramène chez elle et lui laisse son téléphone. Il est pauvre, elle est belle et pleine d’assurance. C’est une princesse. Tout les oppose. Stéphanie est dresseuse d’orques au Marine land.
Il faudra que le spectacle tourne au drame pour qu’un coup de téléphone dans la nuit les réunisse à nouveau. Quand Ali la retrouve, la princesse est tassée dans un fauteuil roulant : elle a perdu ses jambes et pas mal d’illusions. Il va l’aider simplement, sans compassion, sans pitié. Elle va revivre.
Mon avis
Un film magnifique, troublant, bouleversant, qui vous arrache les tripes. Les images sont chocs, voir Marion Cotillard sans jambes … c’est cru, mais les trucages sont très bien fait.
C’est la rencontre de deux destins brisés. D’un côté Ali, un bourrin, paumé avec son gamin de 5 ans qu’il ne sait pas comment élevé mais qu’il aime infiniment. Il ne connaît que la boxe, la baston et il saute sur tout ce qui porte des jambes et une jupette. Mais il a aussi un côté délicat, tendre, gentil, mais il ne montre pas ça à tout le monde.
De l’autre côté Stéphanie, posée, jolie fille, chouette métier … un accident, elle perd ses jambes et dois accepter son nouveau corps, accepter de vivre différemment. Une fois habituée à son nouveau statut, elle se demande si son corps fonctionne encore (entendre avoir du désir, une vie amoureuse et sexuelle). L’avenir lui dira que oui et quand les deux destins brisés se mettront ensemble, ils deviendront invincibles.
J’ai eu grand plaisir à retrouver Matthias Schoenaerts (qui joue le 1er rôle dans Bullhead) car il est vraiment impressionnant tant par son physique, que par sa façon de jouer, à la fois bourrin et délicat.
Et puis aussi un grand plaisir, car le film est tourné dans la région de Nice, avec le Marine land de Antibes, et j’ai été voir le spectacle des orques au même endroit, et je me suis baladée sur la promenades des anglais et ses kilomètres de chaises bleues ciel. Certains souvenirs sont remontés …
DITES-LE AVEC DU POISON par Ann GRANGER Editions Liana Levi / 300 pages
Résumé de l’histoire
Meredith Mitchell, consul de Grande-Bretagne en Yougoslavie, revient en Angleterre à l’occasion du mariage de la fille de sa cousine Eve, une actrice célèbre.
Mais dès son arrivé, de macabres découvertes se succèdent. D’abord sur la grille du presbytère un bien menaçant petit paquet sanguinolent, puis le cadavre d’un chat empoisonné. Jalousies, lâchetés, chantages, autant de secrets que découvrira Meredith derrière l’apparence paisible de ces jardins anglais.
Mon avis
Avec ce livre, je n’ai pas su dépasser la page 58 … … … Je n’ai éprouvé aucun sympathie ou antipathie pour Meredith Mitchell. Il y a beaucoup de personnages et j’ai eu toutes les peines du monde à retenir les liens de parenté entre les diverses personnes. De plus, l’univers des ambassades ne m’attire pas plus que ça ! Et je n’ai pas retrouvé non plus, le style mordant et acide des romanciers anglais.
Au stade de la page 58, on est encore en pleine présentation des personnages et l’intrigue n’a toujours pas démarré. Je m’ennuie ferme et au bout de quelques pages … je m’endors dans le roman.
Mais il est fort possible qu’une fois l’intrigue démarrée, que le rythme s’accélère et que ce roman devienne intéressant. Je ne le saurais jamais, car j’ai décidé d’arrêter là ma lecture.
J’espère que d’autres lecteurs ou lectrices arriveront au bout et prendront du plaisir avec Meredith.
Du côté des salles obscures, une semaine vraiment tristounette, avec seulement trois sorties, et pas forcément des plus intéressantes. Il y a une comédie et deux films un peu « déjantés ».
Pour le premier film « déjanté », je parle de : Blue Ruin, un film qui condamne la vengeance, et la facilité qu’il y a à l’assouvir, dans un pays où chaque foyer possède un arsenal. La bande-annonce est confuse, mais l’on sent la violence et le macabre dans ses images.
Le deuxième film serait plutôt futuriste, avec : Zero Theorem. Le pitch : un informaticien se voit confier un projet secret visant à déterminer si l’existence a un sens. La bande-annonce ne m’a pas donné plus envie que ça.
Et pour le dernier film, il s’agit de : Les vacances du Petit Nicolas, la comédie française des vacances, comme je ne les aime pas. Il faut croire que le charme n’agit plus pour moi. J’ai trouvé la bande-annonce ennuyante à souhait.
PETITS CONTES NOIRS de A. S. BYATT Editions Flammarion – 233 pages
Résumé de l’histoire
5 nouvelles qui oscillent entre étrange et noirceur de l’âme.
La chose dans la forêt : deux amies d’enfance retourne dans la forêt où, petites filles, elles ont cru voir « la chose ».
Art corporel : nouvelle sur le choix entre la maternité (et être une bonne mère) et l’avortement. Le rôle du père aussi dans ce duo, et toute une recherche sur le travail des gynécologues à travers l’Angleterre sur les 100 dernières années et les méthodes d’accouchement utilisés. Très belle nouvelle, sûrement ma préférée.
Une femme en pierre : une femme se transforme peu à peu en pierre et part en Islande avec un mystérieux sculpteur.
Le matériau brut : une vieille dame, élève d’un atelier d’écriture, étonne et surprend son professeur sur la manière d’écrire.
Le ruban rose : un homme voit ses nuits hantées par le fantôme de son épouse pourtant bien vivante. Un joli récit sur la maladie d’Alzheimer.
Mon avis
Suite à des articles très élogieux sur son dernier livre dans la presse, je souhaitais découvrir cette auteure, mais tous ses romans sont des pavés, entre 500 et 900 pages, et je ne voulais pas l’appréhender avec un gros bouquin, j’ai donc choisi un recueil de nouvelles.
J’ai senti le talent indéniable de cette femme, même si certaines nouvelles m’on peu touchées et je me réjouis de la retrouver dans un roman.
GALVESTON de Nick PIZZOLATTO Editions Belfond – 321 pages
Résumé de l’histoire (4ème de couverture)
1987, la Nouvelle-Orléans : le même jour, Roy Cady apprend qu’il a un cancer du poumon et que Stan, son boss proxénète et dealer, lui confie une mission qui ressemble fort à un piège.
Sorti vivant de ce traquenard, Roy prend la fuite, emmenant avec lui Rocky, petite prostituée et Tiffany quatre ans. Le début d’une cavale sur les routes brûlantes du golfe du Mexique jusqu’à Galveston, Texas. Et la tentation d’un répit dans un motel paumé au milieu d’autres âmes perdues.
Vingt ans plus tard, Roy est homme à tout faire. Son corps martyrisé porte les stigmates d’un terrible drame. Il n’a pour seuls compagnons que son chien et ses livres. Quelqu’un est à sa recherche …
Mon avis
Intéressant à lire mais sans plus. Pas palpitant, pas transcendant. Pourtant la trame de l’histoire est intéressante, mais l’histoire très longue à démarrer et on comprend très vite où l’auteur veut en arriver.
J’ai eu de la peine à avoir de l’empathie pour les personnages. Rocky, 15 ans pute parce qu’elle ne va pas à l’école et n’a quasiment aucune instruction, pense que c’est de l’argent gagné facilement et qu’elle va s’en sortir comme ça avec sa fille de 4 ans !! Pas très convaincant comme personnage.
Le seul un peu attachant c’est Roy, il est homme de main pour un gars louche, il va ramasser le pognon pour son patron, esquinte un peu les gars qui refusent de payer, mais il voudrait bien changer de voie. Avant c’était un bon ouvrier et il aurait pu gagner sa vie correctement, il repense à cette fille avec qui il aurait voulu que ça devienne sérieux, mais elle aimait bien son côté loubard, cette noirceur quand il cognait sur des gens et était payé pour ça … ça l’excitait et l’attirait vers lui comme un aimant ! Mais un jour elle est partie, lassée de son côté sombre et lui est resté coincé dans ce job.
20 ans plus tard, il repense à sa vie, qui n’est pas glorieuse pourtant il a réussi à faire une chose bien … et ce n’est déjà pas si mal.
On sent que les vacances sont arrivées. Très peu de sorties intéressantes côté film cette semaine, avec seulement 2 sorties qui pourraient me convenir.
Concernant le film pour adultes, il s’agit de : Duo d’escrocs avec Pierce Brosnan et Emma Thompson. Une histoire de vol de bijoux, faite par un couple à la retraite, pour se venger de la mise en faillite de l’entreprise de monsieur. On pense rapidement à un autre film de ce genre (la main au collet de Hitchcock). Pas le film du siècle mais un bon divertissement.
Pour le dessin animé, on parle de : Dragons 2. On prend les mêmes et on continue, sauf que Harold (le garçon) et Krokmou le dragon, ont bien grandi. Leur technique, tout comme leur costume, ont changé et se sont amélioré.