Mois de novembre très compliqué pour moi.D’abord la météo a ressemblé à ma photo.
Pendant les 2 premières semaines il n’a fait que pleuvoir et pendant les 2 dernières semaines, Genève a été noyée dans le brouillard, dense, épais et le soleil n’a jamais percé ;-( Le froid arrive par vague, les arbres se déplument.Ces circonstances n’aident pas à sourire et à être optimiste.
Côté perso, je me noie dans l’administratif, faire toutes sortes de démarches … c’est long, c’est compliqué et chaque fois que je fais un pas en avant, j’en fais 10 en arrière ! Et les fonctionnaires sont désagréables, imbus de leur petite personne.
Côté amour, mon chouchou a ses propres problèmes, il est distant, pas à son affaire, et il croit qu’il faut rester seul pour régler ses affaires ! Alors que mon expérience me dit qu’on est bien plus fort à deux ! Donc pas de câlins sous la couette, très peu de dialogue et de partage. Pas la possibilité de poser ma tête sur son épaule. On ne s’est presque pas vu et il me manque cruellement.
Et dans tout ça, il reste le chaton. Il est turbulent, grimpe partout, casse beaucoup. Mais par contre, ses câlins sont forts et intenses. Il a grandi, perd peu à peu son duvet de bébé, il a une taille intermédiaire. Il n’est plus un bébé et loin d’être un adulte, mais il grandit, ses couleurs s’affirment, son caractère aussi. Je tente de lui apprendre à faire la grasse matinée en week-end. Ce n’est pas encore très concluant.
Réalisateur : Christoph Schaud
Comédiens : Alexandra Maria Lara / Sebastian Blomberg Durée : 1h34 Genre : Drame
Note : 4 / 5 vu le 19/01/2013
Résumé de l’histoire
Livia et Marco sont les parents de Tim, 9 mois, qui passe son temps à hurler et pleurer au moindre bruit, mais le moment où c’est le pire … c’est la nuit !!! Empêchant ses parents de dormir, donc de se reposer et la tension monte entre eux, jusqu’à remettre leur mariage et leur amour en cause. Genre notre couple allait mal alors on a fait un gosse histoire de se donner une dernière chance.
Donc quand Tim pique une crise, la seule chose qui l’endort c’est le roulis de la voiture à 130 km sur l’autoroute. Mais pendant que les parents roulent, ils ne se reposent pas ! Au risque de provoquer des accidents. Au bord de la fatigue et de la crise de nerf, ils s’arrêtent dans un restoroute et un couple de trentenaire vole la voiture, sans se rendre compte qu’il y a un bébé à bord.
Les parents s’affolent, volent à leur tour une voiture et se lancent à la poursuite de leurs voleurs … … et là les malentendus continuent de s’enchaîner ! Les pires situations leur arrivent. Et comment vont réagir les voleurs ? Vont-ils laisser la voiture en rase campagne ? Débarquer le bébé qui s’est remis à hurler ? Le tuer ? Tous les scénarios sont possibles.
Mon avis
Au départ, j’ai été voir ce film pour avoir bonne conscience, car le réalisateur est Suisse, et au final je suis tombée sur une pépite. Pourtant, j’appréhendai d’entendre un gosse hurler pendant tout le film !!
Mais finalement le film est très fin. On voit les parents vivre leur vie entre parenthèse(chuchoter en permanence, marcher sur la pointe des pieds, écouter musique et télé avec écouteurs) à tel point que Tim ne reconnais pas la voix de ses parents et se sent agressé au moindre bruit.
Il se passe donc un million de choses, parfois drôle ou dramatique, et je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Bien sûr il est resté très peu de temps au cinéma. Mais à voir dès sa sortie en dvd.
Réalisateur : Ang Lee
Comédiens : Suraj Sharma Durée : 2 h 05 Genre : Aventure
Note : 5 / 5 vu le 22/12/2012
Résumé de l’histoire
Nous allons découvrir la vie de Piscine Patel (surnommé Pi) et dès sa naissance et le début de sa vie, on se dit qu’il ne sera pas un garçon ordinaire. C’est un enfant curieux de tout, beaucoup moqué à l’école à cause de son prénom (là aussi c’est toute une histoire poétique).
Il vit avec son frère et ses parents à Pondichéry en Inde, et son père est directeur d’un zoo. Mais les affaires marchent mal et le père décide de partir avec sa famille par cargo, pour le Canada et une fois là-bas, de revendre les animaux et de commencer une autre vie, pour lui, mais surtout pour ses enfants, car il se dit que dans ce grand pays ils auront plus d’opportunité.
Mais Pi, lui aime la lecture, le rêve, le voyage imaginaire et il se pose des questions concernant la religion. Ses parents, comme une majorité d’indous, sont hindouistes avec sa galerie de dieux et déesses (Shiva, Ganesh, etc.). Mais un jour, il s’arrête dans une église et découvre Dieu et les cruautés qu’il inflige aux humains, alors il se met à lire la bible. Quelques temps plus tard, il découvre l’Islam et ses pratiques et il décide de prier aussi Allah.
Mais le cargo où il a embarqué avec ses parents et les animaux, essuie une tempête et il coule. Pi, bien malgré lui, arrive à monter dans un canot de sauvetage, avec un zèbre blessé, une hyène, il récupérera aussi une femelle singe en route et découvrira le tigre caché lui aussi dans le bateau.
Au bout de plusieurs jours, à crever de faim et de chaud, ses animaux si différent et ennemis dans la nature, qui finissent par s’entretuer, et au bout du compte il se retrouve seul avec le tigre qui a été nommé Richard Parker !! Mais le tigre voudrait bien croquer l’humain, alors Pi construit un radeau de survie qu’il attache au canot de sauvetage et sur lequel il se tient … pendant plus de 250 jours !! avant de retourner sur la terre ferme.
Mon avis
Un film magnifique à tous les points de vue. D’abord les images, que ce soit au début de l’histoire, avec les animaux dans le zoo, ou ensuite les images en mer, avec une voûte céleste splendide, des animaux marins fluorescents (le balai des méduses entre autre). Les requins qui sont excités par cet équipage étrange, la rencontre avec les poissons volants qui croisent le chemin de Pi, et cette étrange amitié entre Richard Parker, qui crève de faim (il mange d’ordinaire plusieurs kilos de viande chaque jour) et Pi qui l’admire et fait tout son possible pour le maintenir en vie, ce qui lui procure un travail, qui lui occupe l’esprit et de ce fait, le maintient lui aussi en vie.
Mais il ne peut s’empêcher de s’interroger. Pourquoi Dieu lui a-t-il fait cela ? Pour le punir ? Le mettre à l’épreuve ? Pour lui enseigner quelque chose ? Prend il du plaisir à le regarder souffrir et se débattre dans ses problèmes ? Va-t-il l’aider ? De quelles façons ? Veut il le tuer et pourquoi ?
Ce film est juste magnifique sous tous ces aspects, je l’ai plutôt regardé comme un conte philosophique et une grande aventure humaine … et je n’en suis pas ressortie indemne.
Je ne peux que vous conseillez de faire ce grand voyage initiatique et vous éblouir avec toutes ces images sensationnelles (même si une grande partie sont des images de synthèse). Au passage, je trouve l’affiche de toute beauté.
MAGIC COTTAGE de James HERBERT Editions Bragelonne – 380 pages
Résumé de l’histoire
Un couple d’anglais qui habite en ville, décide de reprendre un cottage en pleine campagne. Midge est peintre et Mike, son ami, est guitariste. Dès leur arrivée dans le cottage, il se passe des choses mystérieuses. Leur créativité respective atteint des sommets. Mike joue comme un dieu et Midge peint des tableaux magnifiques, ils font l’amour comme des fous, ressentent des sensations jamais atteintes.
Une espèce de magie bénéfique semble protéger le cottage et son jardin ainsi que ses habitants et tous les animaux. Mais toute médaille à son revers … et au bout de quelques temps les choses se gâtent.
Mon avis
Une écriture agréable, un bon suspens qui nous tient en haleine, mais j’ai trouvé la fin du roman tirée par les cheveux et des longueurs dans les 100 dernières pages. L’histoire de la secte ne m’a pas trop convaincue, et par moment, le style Blanche-Neige (les animaux qui viennent manger dans la main de Midge) j’ai trouvé ça un peu cul-cul la praline !!
En référence, j’ai lu la trilogie des rats (le billet va suivre) qui, elle, est un vrai chef-d’œuvre mais dans un autre domaine, c’était plus un thriller/horreur.
Il faudra que j’essaie avec un autre roman fantasy de cet auteur, car je sais qu’il en a écrit d’autres, et voir si son style me convient. Mais je suis très contente d’avoir découvert un auteur (comme Stephen King) qui écrit dans plusieurs domaines, ceux de James Herbert c’est soit thriller soit fantasy et c’est bien agréable. Je le recommande, à découvrir.
Cette semaine, il y a les films sur la guerre qui ne me disent plus rien, je n’en parlerai pas et je n’irai pas les voir. Reste 2 drames, dont un seul m’intéresse.
Pour le 1er drame, il est tiré d’une histoire vraie, je parle de : Marie Heurtin. La rencontre de Soeur Marguerite avec une sauvageonne de 14 ans, sourde et aveugle de naissance, qu’elle va s’entêter à éduquer et lui apprendre le langage des signes. C’est trop violent pour moi en ce moment et je n’irai pas le voir.
Pour le 2ème drame, je parle de Night call avec Jake Gyllenhaal et Renée Russo. Le sujet du film c’est la télé poubelle. C’est le portrait de Lou qui commet de petits larçins et n’hésite pas à écarter avec violence ceux qui lui barrent la route. Un jour, suite à un accident, il vole quelques photos avec son portable et les revend à prix d’or. Il décide de faire ça à plein temps, n’hésitant à provoquer des accidents, pour ensuite revendre les vidéos ou les photos et se faire des « couilles en or ». Mais jusqu’où peut on aller ?
BONNE NUIT MON AMOUR de Inger FRIMANSSON Editions First Thriller / 393 pages
Résumé de l’histoire (4ème de couverture)
Justine Dalvik, la quarantaine, vit retirée dans la maison de son enfance, au bord du lac Mälar en Suède, où elle puise la force indispensable pour survivre aux drames de son passé : la mort précoce de sa mère, la haine de sa belle-mère, la perversité et la méchanceté de ses camarades de classe.
Et voici qu’une malédiction semble s’abattre sur les membres de son entourage qui disparaissent dans des circonstances aussi mystérieuses que tragique : un homme atteint par une fléchette empoisonnée, une femme retrouvée dans une mare de sang … Pourquoi le sort s’acharne-t-il ainsi sur Justine ?
Connaîtra-t-elle un jour la paix intérieure, l’amour véritable ? Jusqu’où votre compassion pour cette âme torturée pourra-t-elle aller ?
Je me suis contentée de recopier le 4ème de couverture, par peur de trop en dire et de casser le suspens.
Mon avis
J’ai lu ce roman il y a deux ans et pendant le déménagement, j’ai perdu le cahier avec mes notes !! Je fais donc ce résumé de mémoire.
Mais pourtant il y a une chose dont je me souviens, je me suis prise d’amitié pour cette petite fille, battue, humiliéeautant par sa belle-mère que ses camarades de classe, qui subit les punitions les plus injustes que c’en est presque de la torture. Toutes ces choses font d’elle une enfant timide, craintive, étrange et évidemment qui se dévalorise.
Pourtant elle finit par devenir une adulte, elle plaira à certains hommes, mais elle n’est pas sûre d’elle, très jalouse, elle a une peur panique d’être quittée, préférée pour une autre… et là les hommes tombent comme des mouches, les femmes aussi du reste.
J’ai aimé cette tension permanente, qui me pousse à tourner les pages avec avidité, afin de savoir comment Justine va bien pouvoir s’en sortir. Les personnages principaux : Justine, son père, sa belle-mère et certaines de ses camarades de classe sont très travaillées et ils ont une psychologie intense, parfois tordues à l’extrême.
Pour moi, encore une excellente romancière nordique. A découvrir car en plus elle a gagné le prix du meilleur roman noir suédois.
J’ai découvert Yannick Noah, chanteur, en 2008, et j’ai tout de suite aimé sa musique, ses textes, souvent engagée (souvent écrit avec Jean-Jacques Goldmann) qui racontent une histoire et qui très souvent me touche.
Cette année, il a sorti un nouvel album : combats ordinaires. J’ai écouté des extraits des différents titres et sur certaines chansons j’ai reconnu la patte de JJG avec plaisir. Je mets en clip sa chanson phare : ma colère.
Quand je lis et roman et qu’ensuite je sais qu’il va être adapté pour le cinéma, j’essaie toujours, dans la mesure du possible, de voir le film et après d’analyser les différences.
Ce fût le cas pour le roman de Decoin (j’ai fais le lien avec mon article) que j’ai lu l’an passé et que j’avais adoré. L’adaptation au cinéma s’appelle : 38 témoins et je me réjouissais de voir ce qu’on en avait fait. Et je dois avouer que j’ai été très déçue.
Dans son roman, Didier Decoin parle d’un fait divers réel qui s’est passé dans les années 60 aux USA, où une femme s’est faite assassinée dans l’indifférence générale, sous prétexte que : je dors donc j’ai rien entendu. Et qu’il aurait suffit d’une seule personne ayant le courage de téléphoner à la police, pour que la jeune femme soit sauvée.
Suite à ce meurtre, les USA ont créés le no 9 1 1, numéro général pour atteindre la police quel que soit le quartier où l’on habite.
Ensuite Decoin avait fait une enquête sur le meurtrier, ses mobiles, sa situation personnelle (il est marié avec des enfants), son schéma de pensée, son arrestation, son jugement et sa vie en prison.
Dans le film, j’ai été très déçue car l’histoire se passe en France, dans une ville portuaireet l’on se concentre essentiellement sur le fait que 38 personnes entendent ce qui se passent mais ne font rien. Et l’on comprend toute l’horreur de la situation au moment de la reconstitution du meurtre et que les policiers se trouvent dans les appartements des témoins et entendent clairement ce qui se passe et que ces cris atroces auraient réveillés les morts !!
Mais j’ai aussi été très déçue, car on parle à peine de l’agresseur, pire on ne le recherche pas vraiment. Quand à la jeune fille, personne ne la connaît, sous prétexte qu’elle habite depuis peu dans ce quartier (ce qui n’était pas le cas de la femme du roman, qui habitait là depuis plusieurs années et qui était connue par un grand nombre d’habitants).
Même si je ne peux pas nier qu’il y a une certaine tension dans le film et que ça nous tiens plus au moins en haleine, j’ai été déçue de tous ses pans de l’histoire originale qui n’ont pas été évoquées. Surprise aussi que l’histoire se passe en France. Donc au final déçue de la façon dont le livre a été repris, à mon sens il ne méritait pas ça.
Pour terminer, je mets un extrait du film, avec Yvan Attal, dans le rôle phare. Avez-vous vu le film ou au contraire lu le livre ? Votre avis m’intéresse.
Car il y a eu tromperie sur la marchandise ! On a dit que j’étais un petit mâle .. .. et bien pas du tout. Il semblerait que je sois une demoiselle. Ce qui explique peut être que les premières choses que j’ai volé ce sont les bijoux de ma maîtresse ! Et que j’aie autant d’élégance !
Au final, on n’est pas très sûr non plus de ma date de naissance ! Donc à la fin de ce mois, j’aurais 5 mois. Mais ces dernières semaines j’ai régressé, je tète ma maîtresse avec insistance et ardeur, à tel point qu’elle a du m’acheter du lait et les premiers temps a dû me donner le biberon. Mais maintenant c’est presque fini et je lape une partie de mon lait dans une écuelle, mais j’en prends de moins en moins.
J’ai continuer de grandir, de faire des bêtises et de nouvelles expériences, mais je me suis affinée, j’ai perdu mon duvet de bébé et bientôt je vais devoir me comporter comme une grande.
J’ai donc décidé de continuer le sport. J’ai notamment essayé le vélo, les tractions des avants pattes et je fais de la course sur le rebord du balcon.
Parfois, je suis si douée que je plane au-dessus du sol. C’est vrai ! J’ai des preuves.
LES TRIBULATIONS DE TIFFANY TROTT de Isabel WOLFF Editions JC Lattès / 425 pages
Résumé de l’histoire
Tiffany organise une grande fête pour présenter son amoureux à ses copines, et elle pense qu’à cette occasion le garçon va en profiter pour lui demander sa main. Mais rien ne se passe comme elle l’avait imaginé. Le garçon ne vient pas et en profite pour lui annoncer … que c’est fini !!
On va donc suivre les péripéties de Tiffany, mois après mois, avec un certain humour quand même (certains passages sont savoureux) car elle a quand même 37 ans, toujours célibataire, et elle ne va pas lésiner pour trouver son futur mari. Elle va courir les fêtes pour célibataires, répondre aux petites annonces de grands quotidiens anglais, visitera un club de vacances, va faire son marché sur internet et elle ira même s’inscrire dans les agences matrimoniales.
A chaque fois qu’on lui propose un rencard, elle ira (avec plus au moins de bonheur) et finalement, après une année de recherches intensives … elle trouvera ! pour sa plus grande joie. Elle fait des portraits au vitriol de toutes ses rencontres, et nous on rira.
Mon avis
Pas le chef d’œuvre de l’année, mais un bon moment détente, on rit, on s’amuse, on compatit, mais dans la joie et la bonne humeur. Le portrait fait de chacune de ses conquêtes est à mourir de rire, caricatural, mais parfois très proche de la réalité.
A cette occasion, on s’aperçoit que trouver un homme « normal » et ensuite le garder, ce n’est pas si évident que ça, et que c’est quasiment un travail à plein temps ! En plus, pendant que Tiffany piétine, toutes ses copines qui étaient célibataires ont trouvés chaussures à leurs pieds, et elles regardent cette pauvre Tiffany avec condescendance.
Bref, un moment sympa, pour se délasser, mais rien de plus. Un détail, la couverture est hideuse à souhait !!