Publié dans Cinéma, vu au cinéma

L’esprit de corps

END OF WATCH

 

Réalisateur : David Ayer
Comédiens : Jack Gyllenhaal / Michael Peña

Durée        : 1 h 48
Genre        : Thriller

 

Note :  5  / 5    vu le 16.12.2012

 

Résumé de l’histoire

Sur une période de presque 2 ans, nous suivons deux officiers de police, Brian Taylor et Mike Zavala dans leur quotidien de policier (patrouille dans les quartiers où les rois de la drogue sévissent, découverte de meurtres en tous genre, plus immonde et violent les uns que les autres, etc.).

Mais on les voit aussi vivre, se raconter leur vie de famille, privée, amoureuse, comme de vrais partenaires, ils partagent des moments intenses : des mariages, des naissances, des fiestas de policiers, en sachant que son binôme veille sur lui et inversement. Une confiance aveugle les unit, ils marchent dans la même direction et ils savent qu’ils ont le soutien inconditionnel de l’autre (comme dans la scène de l’incendie).

Mais voilà, à trop tenter le diable, un jour on y reste … pourtant il n’empêche que ce sont d’excellents policiers, avec un instinct avéré.

 

Mon avis

Un des rares films vu cette année avec la mention 16 ans … et je pense que c’est tout à fait justifié. Il y a des scènes ultra-violentes, des images de meurtres proprement insoutenables (on a presque senti les odeurs) et le film fait froid dans le dos.

Mais d’un autre côté, il y a presque cette candeur de ces jeunes officiers de police, qui croient que rien ne peut les atteindre et que la chance les protège … et dans un sens c’est vrai. Une amitié vraie les lies, une harmonie dans leur duo, le fait de se protéger mutuellement. Il y a aussi les blagues de potache, faites entre eux, et c’est nécessaire pour faire retomber la pression.

Heureusement qu’il y a le côté humain, Zavala va devenir papa et pour lui c’est une grande aventure, et Taylor va rencontrer la femme de sa vie, au point de l’épouser et de la faire entrer dans la grande famille des femmes de policier.

Donc un très bon film, certainement proche de la réalité de la rue, mais les estomacs sensibles vont souffrir, car au bout d’un moment on est associé à leur équipe, inconsciemment, et l’on souffre et l’on pleure avec eux.