Publié dans les pas finis, Livres

Creux et vain

 

LE CHAPEAU DE VICTOR NOIR  de  Adrian MATHEWS
Editions Denoël   /   381 pages

 

Résumé de l’histoire (4ème de couverture)

Philip Kovacks, un universitaire britannique installé à Paris, mène une vie recluse, sans saveur. Son divorce l’a laissé seul face à lui-même, replié sur ses obsessions intellectuelles. Un soir, Kovacks croit percevoir un étrange parfum flotter dans son appartement. Rien de bien inquiétant jusqu’à ce qu’il découvre que sa vieille machine à écrire a disparu, qu’on fait opposition sur sa carte de crédit et que son permis de séjour vient d’être suspendu. Démuni, incapable de prouver son identité, il voit sa vie tourner au cauchemar.

Mais c’est sans compter sur l’arrivée impromptue d’un étonnant messager, Babalu, immigré brésilien habitué au Père-Lachaise où il s’ingénie à récupérer les mots doux glissés par les femmes dans le chapeau du célébrissime Victor Noir, sur sa tombe. Babalu débarque dans la vie en miette du pauvre Philip avec rien de moins qu’un message d’amour à lui délivrer, une lettre tapée … sur sa vieille machine à écrire portée disparue.

 

Mon avis

Pour moi un grand moment de solitude ! Je dois sûrement être passée totalement à côté ! Pourtant le sujet avait tout pour me plaire, ça se passe à Paris ville que je connais, ainsi que le Père-Lachaise visité à plusieurs reprises. Mais la sauce n’a pas pris !

J’en ai quand même lu la moitié, et à ce stade là, pas encore de meurtre (car il s’agit d’un thriller !), je n’ai aucune empathie avec les personnages et particulièrement avec Philip, universitaire compliqué, qui vit dans son petit monde, tous les passages (et ils sont nombreux) sur ses théories universitaires sont chiantes comme la pluie et n’apporte rien à l’histoire, et sa vie privée est un désert, en résumé sa vie c’est : métro-boulot-dodo. On ne voit pas où l’auteur veut en venir. Le seul personnage un peu sympa et intéressant est Babalu, mais il n’a pas sauvé ma lecture pour autant. Les descriptifs minutieux et très long de chaque quartier de Paris, m’ont semblé très lourds à la longue.

Donc pour moi un flop total et l’impression d’avoir perdu mon temps en m’entêtant à vouloir connaître la fin.

 

Note : pas fini    première publication en 2012

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