Publié dans Cinéma, vu au cinéma

Entre tradition et modernité

 

THE WOLVERINE

 

Réalisateur :  James Mangold
Comédiens :  Hugh Jackman / Tao Okamoto / Rila Fukushima

Durée        :  2 h 06
Genre        :  Action, fantastique

 

Note :   4  / 5  vu le 26/07/2013

 

Résumé de l’histoire

Wolverine, le personnage le plus emblématique de l’univers des X-Men, est entraîné dans une aventure ultime au cœur du Japon contemporain.

On découvre que Wolverine, pendant la 2ème guerre mondiale, a sauvé un japonais de la mort. Par la suite, cet homme est devenu un grand chercheur et au seuil de sa mort, il fait venir Wolverine pour lui proposer un marché.

En échange de son immortalité, il offre à Wolverine la possibilité de devenir humain, d’être amoureux, de fonder une famille, de vieillir et ensuite mourir. Et même si par moment c’est le vœu le plus cher de Wolverine … il hésite.

 

Mon avis

J’ai passé un excellent moment avec ce nouveau volet de la saga des X-mens. Je dois aussi avouer que Wolverine est un de mes personnages favoris.

Le film dévoile une partie de son passé mais très rapidement on part au Japon et l’on oscille entre tradition (au niveau des costumes, des coutumes, des combats au sabre, les samouraïs, un certain honneur, les ninjas) et une grande modernité technologique (surtout au niveau médical et dans la façon dont on compte prendre son immortalité à Wolverine et bien sûr des robots).

Il y a de très belles scènes de poursuite (notamment celle du train) et de grosses batailles notamment toutes celles aux sabres et faisant appel au Japon médiéval. Bien sûr, il y a une méchante, très belle et sexy dans des costumes toujours très avantageux pour sa plastique, et ça fait aussi partie de cette saga.

Au final un bon film de divertissement.

Publié dans Livres, roman contemporain

Deçue

 

 

MOI ET TOI  de  Niccolo AMMANITI
Editions Robert Laffont    /  150   pages

 

Résumé de l’histoire

Rome en février 2000. On fait la connaissance de Lorenzo, enfant unique de 14 ans, gâté pourri par sa mère, qui est plutôt solitaire et qui peine à se faire des amis. Il a inventé un mensonge (il a dit avoir été invité chez une copine de classe pendant une semaine pour faire du ski) et maintenant il n’ose plus avouer la vérité.

Il a donc échafaudé un plan. Sa mère va le déposer près de chez sa copine, et ensuite il reviendra dans son immeuble pour vivre dans la cave pendant une semaine. Il a pensé à tout, il a pris des livres, sa console de jeux, de la nourriture.

Mais voilà qu’une intruse débarque en la personne d’Olivia sa demi-sœur. Elle vient dans la cave pour reprendre un carton avec ses affaires et découvre Lorenzo. Elle a 10 ans de plus que lui, est très maigre et beaucoup moins belle que sur les photos. Elle démonte ses cartons car elle cherche de l’argent qu’elle a planqué, afin de s’acheter de la drogue.

En pleine nuit, elle revient, et demande à pouvoir dormir dans sa cave, afin de ne pas être obligée de dormir sur un banc public. Elle va finalement y passer toute la semaine, malade, car en plein sevrage et quand elle ne délire pas, son frère pourra parler un peu avec elle.

 

Mon avis

Une grosse déception. Je n’ai pas reconnu l’écriture magnifique de ses deux premiers romans, l’histoire est insipide et sans consistance. Je n’ai ressenti aucune empathie pour les protagonistes.

Je me suis même demandé si l’histoire venait bien du même écrivain ! En toute conscience, je ne peux pas recommander ce roman.

 

Note :   2  / 5   première publication en 2013   premier   /  deuxième

Publié dans Cinéma, mercredi c'est .. sorties ciné

Semaine 9

Peu de sorties cette semaine, avec seulement 2 films à l’affiche pour moi, dont un film d’aventure et un film tragi-comique.

Pour le film d’aventure, je parle du dernier Jean-Jacques Annaud : le dernier loup avec une bande annonce magnifique. Pour le pitch, l’histoire d’un étudiant pékinois envoyé en Mongolie pour travailler chez des bergers. Il prend l’initiative de s’occuper d’un louveteau, mettant en péril le village et l’équilibre de la nature. J’ai par contre un peu peur, qu’il ne ressemble trop au film Loup de Nicolas Vanier que j’avais adoré à l’époque, voir ici.

Pour le deuxième film, il s’agit de Birdman avec Michael Keaton, Edward Norton et Emma Stone. La bande annonce est étrange et il est difficile de se faire une opinion, mais il n’y a que deux écoles … soit on adore, soit on trouve que c’est surfait. C’est du moins les diverses opinions que j’ai pu avoir, mais il a remporté un franc succès aux Oscars avec 4 statuettes.

Publié dans biographie, Livres

La tenacité de mère en fille

 

 

LES FILLES DE CALEB / TOME 2 : BLANCHE  de  Arlette COUSTURE
Editions Albin Michel   /   547  pages

 

Résumé de l’histoire

L’histoire continue en 1918. Nous suivons la vie d’Emilie mais surtout celle d’une de ses filles, Blanche. Car Emilie retourne dans son petit village avec ses 9 enfants et elle ne reverra plus jamais Ovila, du moins ils ne vivront plus jamais ensemble.

De ce fait, la vie est très difficile. Emilie redevient une institutrice et pour que ses enfants soient instruit, elle envoie les filles au couvent et les garçons chez les Trapistes. Blanche ressemble beaucoup à sa mère, surtout par la force de caractère, elle est aussi une très bonne étudiante. A la fin de ses études elle va enseigner dans la même école que sa mère (pour mettre de l’argent de côté) et ensuite elle va à Montréal pour étudier à l’université et devenir médecin. Malheureusement, il lui manque un diplôme, elle va donc étudier pour devenir garde-malade.

Il arrivera ensuite pleins d’aventures à Blanche, elle ira jusqu’en Abitibi pour servir sa profession et elle rencontrera son père. Elle tombera amoureuse à plusieurs reprises avant de rencontrer le garçon fait pour elle, se marier et enfin avoir des enfants.

Le livre se termine en 1946. Pour ne pas trop dévoiler le mystère, je ne raconte que les grandes lignes des aventures de Blanche.

 

Mon avis

Je suis entrée dans ce 2ème volume avec facilité. Pas un seul instant, je ne me suis ennuyée. Il y a beaucoup de personnages et A. Cousture prend le temps de les détailler : leurs traits de caractères, physiques. Les relations entre frères et sœurs et aussi la relation avec leur mère.

A. Cousture a réussit à me les rendre tellement attachant, que j’avais l’impression de faire partie de leur famille. Et je dois avouer qu’à certains moments, j’avais les larmes aux yeux à l’idée qu’il puisse arriver malheur à l’un ou l’autre des protagonistes. Mais les deux personnages principaux restent Emilie et sa fille Blanche.

Si vous avez envie de vivre une grande saga familiale, sur près de 100 ans, avec beaucoup de rebondissements, n’hésitez plus et lisez ce livre. Je vous le conseille fortement.

 

Note :   5  / 5    Voir volume 1 ici   première publication en 2013

 

Publié dans Juste moi, Petit bonheur du jour

Marilyne

J’ai longtemps hésité avant de créer cette nouvelle rubrique, car elle va me concerner souvent de façon très personnelle, ou du moins de la façon dont je vois la vie et mon entourage proche.

Il faut avouer, que la vie en générale, devient de plus en plus compliquée, complexe, on prend plus souvent des coups que des sourires. Et c’est là que l’on nous conseille de voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide ! Donc en résumé, quoi qu’il arrive il faut être optimiste, se réjouir de jolies petites choses qu’en d’autres temps on n’aurait pas vues, car en ce temps là les choses étaient plus faciles. Maintenant un inconnu nous sourit et notre vie est illuminée pour la semaine ! Donc, puisque ma seule résolution de l’année était de rester résolument optimiste, voici les 2 choses qui ont réjouis ma semaine.

D’abord la luminosité. Oui cette semaine, j’ai vu le soleil à 2 ou 3 reprises et ça m’a fait un bien fou, le matin pouvoir prendre mon déjeuner, baignée dans la lumière du soleil et faire mon mots fléchés sans allumer l’électricité, ce fut un vrai bonheur et j’aurai presque senti le printemps passer devant mon balcon.

Mon 2ème bonheur est venu de ma coiffeuse et de sa gentillesse à me tendre la main dans les moments difficiles que je suis obligée d’endurer. Mais pour comprendre il faut revenir au  mois de décembre. J’avais rendez-vous chez la coiffeuse pour faire la coupe et la couleur, mais suite à l’annulation de la plupart de mes jours de travail, je n’avais plus assez d’argent pour payer la totalité. Je lui demande donc de faire soit l’un, soit l’autre, car je ne peux payer qu’un seul service. Alors elle me dit de ne pas m’en faire, qu’on va faire la totale « pour être bien mise avant les fêtes » et je ne payerai que la moitié de la facture et que je lui verserai le solde lors de mon rendez-vous de février.

J’accepte le cœur léger car normalement j’ai toujours beaucoup de travail en janvier. Mais l’économie étant ce qu’elle est, j’ai eu très peu de travail en janvier et donc je ne savais pas comment lui rembourser la somme que je lui devait déjà et naturellement j’ai annulé le rv de février.

A force de racler les fonds de tiroirs, j’arrive à réunir les 55.– manquant et passe au salon pour la payer, elle en profite pour me couper ma frange, je lui explique ma situation (car je ne sais pas quand je pourrai reprendre rv) et devant cette situation plus que difficile, elle me rafistole ma coupe pour que ça ressemble à quelque chose, et me propose de venir une fois par mois pour me faire la frange et rafistoler la coupe gratuitement !

J’avoue que j’ai failli pleurer devant tant de gentillesse, car même si je suis sa cliente depuis 20 ans, elle n’est pas la patronne mais juste une employée … au grand cœur.

Publié dans biographie, Livres, roman historique

Avoir du caractère

 

 

LES FILLES DE CALEB – TOME 1 : EMILIE  de Arlette COUSTURE
Editions  France-Loisirs   /   525  pages

 

Résumé de l’histoire

Ce livre raconte une saga familiale. L’histoire commence au Canada, dans le village de Saint-Stanislas en 1892. On va suivre la vie de Caleb et Sélina qui sont des fermiers avec une tripotée d’enfants. Mais une va sortir du lot et ce sera Emilie. Cette année là, elle a 13 ans, elle est première de classe et veut continuer des études pour devenir maîtresse d’école.

On la retrouve 3 ans plus tard, alors âgée de 16 ans, et elle réalise son rêve, elle est maîtresse d’école dans le village de Sainte-Tite. Elle est secrètement amoureuse d’un de ses anciens élèves, Ovila Pronovost, mais comme il ne lui fait pas la cour elle pense qu’il ne s’intéresse pas à elle. Elle est alors courtisée par l’inspecteur des écoles M. Douville, qui est plus âgé qu’elle et qui lui fait miroiter un voyage en Europe en guise de voyage de noces.

Emilie après avoir écouté son cœur, finira par se marier avec Ovila. Elle arrête l’enseignement et devient une mère au foyer, elle aura à s’occuper de 10 enfants. Surgit alors des problèmes de couple, son mari boit, s’en va travailler sur des chantiers pendants des mois. La vie suit son cours et Emilie perd son beau-père qu’elle adorait et 18 mois plus tard sont père.

1914 débute et Emilie et son mari Ovila décident de prendre un nouveau départ en allant s’installer dans la ville de Shawinigan. Très rapidement Ovila trouve un travail dans une usine de papier, mais très vite ses mauvaises habitudes reprennent le dessus, à peine son salaire reçu il va le boire avec ses copains et en plus il se met à jouer. Emilie supporte cela pendant plusieurs années, jusqu’au jour où elle se fait agresser dans son appartement, par des copains de Ovila à qui il doit de l’argent.

Nous sommes en 1917, Emilie a 37 ans, 10 enfants à charge et Ovila ne rapporte plus d’argent à la maison. Toutes ces choses cumulées font prendre une grave décision à Emilie. Elle se sépare d’Ovila et elle prend le train avec ses enfants pour retourner à Sainte-Tite.

 

Mon avis

J’ai été conquise par cette saga familiale. J’aime la façon dont Arlette Cousture parle des relations familiales. Le lien qui lie le père, Caleb et sa fille Emilie, qu’il trouve très têtue mais dont il est très fier, car elle parvient toujours à faire ce qu’elle a décidé. Dans ces descriptions, j’ai retrouvé le lien qui me liait à mon père.

L’écriture est simple et enlevée, et je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer une seule minute. AC décrit bien la façon de vivre de cette famille avec tous les tracas de cette époque. J’ai trouvé ce livre très enrichissant sur les us et coutumes des années 1850 et suivantes. Je me réjouis de lire le 2ème volume qui parlera du destin de sa fille Blanche.

 

Mais qui est-elle ? Portrait (Infos via Wikipédia)

Arlette Cousture (née Arlette Couture le 3 avril 1948 à Saint-Lambert, au Québec) est une écrivaine canadiennequébécoise. Elle est surtout connue pour ses écrits à saveur historique. 

Elle est la fille de Clovis-Émile Couture et Blanche Pronovost, dont elle a écrit le roman biographique sous le nom Le cri de l’oie blanche, qui est ensuite devenu Blanche (série télévisée) en 1993.

 

Note :   4  / 5   première publication en 2013

Publié dans Cinéma, mercredi c'est .. sorties ciné

Semaine 8

Cette semaine, je ne vous parlerai que de 3 films. Il y a 2 films d’action et un film français très bof, je dirai même un navet.

Je commence par le film d’action avec une belle brochette d’acteurs : Colin Firth, Samuel L. Jackson et Michael Caïne entre autres, dans : Kingsman – services secrets. Il s’agit en fait, de recruter du sang neuf dans les services secrets britannique, en faisant passer toute une série de test à de jeunes privilégiés. Avec une pointe d’humour anglais, comme j’aime.

Le 2ème film d’action est un Clint Eastwood avec Bradley Cooper dans le rôle phare et qui est tiré d’une histoire vraie : American Sniper, qui raconte l’histoire de Chris Kyle, un tireur d’élite membre des Navy Seals, qui durant la guerre d’Irak, revendiquait avoir abattu plus de 250 ennemis avec son fusil.

Pour le navet, je parle de : Bis avec Franck Dubosc (qui m’insupporte) et Kad Merad, qui sont potes depuis le lycée avec des vies très différentes. L’un est père de famille et l’autre un Don Juan qui nique tout ce qui passe. Après une soirée arrosée, ils se retrouvent en 1986 l’année de leur 17 ans. Pourtant l’idée de départ est intéressante. 

Je pense que je verrai sûrement les 2 premiers.

Publié dans les pas finis, Livres

Heureusement Noël est passé !

 

 

LE CADEAU DE NOEL  de  Daniel ABIMI
Editions Bernard Campiche    /  363   pages

 

Résumé de l’histoire

Période de Noël à Lausanne, une pompiste se fait abattre à son travail et Mariani est chargé de l’enquête. En fait, il s’avère que cette fille était une pute de luxe, et c’est un bon prétexte pour faire la tournée des bordels, maison de massage et autres petits commerçants du sexe.

 

Mon avis

J’aime faire de nouvelles découvertes, Abimi est un auteur suisse qui m’est totalement inconnu, j’ai donc décidé de lire son 2ème roman.

Apparemment, très mauvaise idée ! J’ai abandonné à la page 119. Malgré le fait, que l’histoire se passe à Lausanne, ville où j’ai eu l’occasion de travailler, je pensais avoir du plaisir à retrouver des noms de rues qui me sont familiers, ainsi que des évocations de troquets (des restaurants) connus.

Je n’ai jamais réussi à entrer dans l’histoire et je ne me suis pas attachée aux deux héros. Je me suis même rarement autant ennuyée en lisant un policier.

D’un côté, il y a le héros récurent, ici Michel Rod, journaliste, largué par sa femme, qui a emménagé au cœur de Lausanne, et qui est bourré depuis 3 mois. Bientôt il n’aura plus de travail et enchaîne donc bouteilles et putes de luxe.

De l’autre côté, on trouve le flic fatigué, Serge Mariani, marié avec des enfants, son mariage sent le roussi et pour oublier les reproches, il se retrouve facilement à boire un verre. Rod et Mariani sont d’anciens copains, et au détour de l’enquête ils vont se retrouver. A la fin de l’histoire, Mariani se fera jeter par sa femme.

Donc au final, un scénario bien noir, avec deux « héros » malmenés par la vie, donc prétexte à se soûler la gueule et se taper une pute russe. Rien que de l’ordinaire (que l’on peut retrouver dans n’importe quel roman de gare).

 

Mais qui est-il ? Portrait

Daniel Abimi est né à Lausanne en 1965. Tour à tour veilleur de nuit, chauffeur de taxi, journaliste, délégué du CICR et fonctionnaire, il a lâché le pinard pour le polard. Celui-ci est son deuxième roman.

 

Note :   abandon page 119     première publication en 2013

Publié dans Cinéma, vu au cinéma

Très convenu

 

BROKEN CITY

 

Réalisateur : Allen Hughes
Comédiens : Mark Wahlberg / Russel Crowe / Catherine Zeta-Jones

Durée        : 1 h 49
Genre        : policier

 

Note :   3  / 5   vu en 2013

 

Résumé de l’histoire (allo ciné)

Billy Taggart (Mark Wahlberg), un ancien flic reconverti en détective privé tente tant bien que mal de faire tourner son affaire.

Le jour où l’homme le plus puissant de New York, le Maire (Russel Crowe) lui confie la mission d’enquêter sur la supposée infidélité de sa femme (Catherine Zeta-Jones), il est loin d’imaginer qu’il va se retrouver au coeur d’une vaste machination sur fond de campagne municipale.

 

Mon avis

Un joli casting pour un film très convenu et très prévisible. Taggart est flic, il assassine un jeune noir sous prétexte qu’il aurait violé une fille de son quartier. Il est jugé et innocenté grâce à l’appui du maire en sous-main.

7 ans plus tard, le maire veut le retour d’ascenseur, et sous le prétexte que sa femme le trompe, il demande à Taggart de la suivre, mais en fait il piste le candidat qui fait campagne pour devenir maire, et le but est de remuer un maximum de boue (entre autre il est homo) pour faire en sorte qu’il ne soit pas élu.

Je ne me suis pas endormie, mais bon pas transcendant non plus. On peut tranquillement attendre que ça passe à la télé. Un plus pour la bande son, j’ai bien aimé les musiques et pour le doubleur de la voix de Russel Crowe, qui est magnifique.