LES FILLES DE CALEB – TOME 1 : EMILIE de Arlette COUSTURE
Editions France-Loisirs / 525 pages
Résumé de l’histoire
Ce livre raconte une saga familiale. L’histoire commence au Canada, dans le village de Saint-Stanislas en 1892. On va suivre la vie de Caleb et Sélina qui sont des fermiers avec une tripotée d’enfants. Mais une va sortir du lot et ce sera Emilie. Cette année là, elle a 13 ans, elle est première de classe et veut continuer des études pour devenir maîtresse d’école.
On la retrouve 3 ans plus tard, alors âgée de 16 ans, et elle réalise son rêve, elle est maîtresse d’école dans le village de Sainte-Tite. Elle est secrètement amoureuse d’un de ses anciens élèves, Ovila Pronovost, mais comme il ne lui fait pas la cour elle pense qu’il ne s’intéresse pas à elle. Elle est alors courtisée par l’inspecteur des écoles M. Douville, qui est plus âgé qu’elle et qui lui fait miroiter un voyage en Europe en guise de voyage de noces.
Emilie après avoir écouté son cœur, finira par se marier avec Ovila. Elle arrête l’enseignement et devient une mère au foyer, elle aura à s’occuper de 10 enfants. Surgit alors des problèmes de couple, son mari boit, s’en va travailler sur des chantiers pendants des mois. La vie suit son cours et Emilie perd son beau-père qu’elle adorait et 18 mois plus tard sont père.
1914 débute et Emilie et son mari Ovila décident de prendre un nouveau départ en allant s’installer dans la ville de Shawinigan. Très rapidement Ovila trouve un travail dans une usine de papier, mais très vite ses mauvaises habitudes reprennent le dessus, à peine son salaire reçu il va le boire avec ses copains et en plus il se met à jouer. Emilie supporte cela pendant plusieurs années, jusqu’au jour où elle se fait agresser dans son appartement, par des copains de Ovila à qui il doit de l’argent.
Nous sommes en 1917, Emilie a 37 ans, 10 enfants à charge et Ovila ne rapporte plus d’argent à la maison. Toutes ces choses cumulées font prendre une grave décision à Emilie. Elle se sépare d’Ovila et elle prend le train avec ses enfants pour retourner à Sainte-Tite.
Mon avis
J’ai été conquise par cette saga familiale. J’aime la façon dont Arlette Cousture parle des relations familiales. Le lien qui lie le père, Caleb et sa fille Emilie, qu’il trouve très têtue mais dont il est très fier, car elle parvient toujours à faire ce qu’elle a décidé. Dans ces descriptions, j’ai retrouvé le lien qui me liait à mon père.
L’écriture est simple et enlevée, et je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer une seule minute. AC décrit bien la façon de vivre de cette famille avec tous les tracas de cette époque. J’ai trouvé ce livre très enrichissant sur les us et coutumes des années 1850 et suivantes. Je me réjouis de lire le 2ème volume qui parlera du destin de sa fille Blanche.
Mais qui est-elle ? Portrait (Infos via Wikipédia)
Arlette Cousture (née Arlette Couture le 3 avril 1948 à Saint-Lambert, au Québec) est une écrivaine canadienne, québécoise. Elle est surtout connue pour ses écrits à saveur historique.
Elle est la fille de Clovis-Émile Couture et Blanche Pronovost, dont elle a écrit le roman biographique sous le nom Le cri de l’oie blanche, qui est ensuite devenu Blanche (série télévisée) en 1993.
Note : 4 / 5 première publication en 2013
Bon ce n’est pas le genre de livres que j’affectionne. Mais déjà plus de 500 pages juste pour le tome 1, cela montre que l’auteur est inspirée…
Elle couvre une grande période de l’Histoire, et la saga complète couvre 100 ans et 3 ou 4 générations de femmes. Et franchement ça se lit tout seul.