Les mois se suivent et malheureusement se ressemblent. Les catastrophes et les déconvenues continuent de me tomber dessus.
A commencer par la météo. Les températures montent et descendent à toute allure. Un matin il fait à peine 7° et la semaine suivante, il fait déjà 15° au réveil et en milieu de journée il fait près de 25° ! Juste pour quelques jours, car ensuite il fait à peine 10° dans la journée ! Et cette bise glaçante qui a soufflé pendant plus de 15 jours m’a juste épuisée et laissée sans le souffle la plupart du temps.
Ensuite les premiers jours du mois il a plu plus que de raison, l’Arve fût en crue pendant 10 jours, les ponts fermés, m’empêchant de vaquer à mes occupations. Entre autre, la bibliothèque est de l’autre côté du pont !
Côté cœur, les choses ne vont pas mieux. Je n’ai pas revu chouchou depuis 2 mois. Pas de nouvelles, pas de coup de fil non plus. Il fait la tête pour une remarque, vraie en plus, qu’il a de la peine à digérer. Il va falloir que je passe à autre chose, mais en ce moment ce n’est pas simple. Pour une fois, j’aurai bien aimé pouvoir poser ma tête sur son épaule, me dire que rien ne peut m’arriver, car chaque week-end il me donne la force d’affronter la semaine suivante.
Ensuite ce fût au tour de Spoutnik de me causer bien des soucis. Une petite infection qui dégénère, une visite en urgence chez le véto pendant un week-end férié, le port de la collerette obligatoire depuis 2 semaines déjà, et il est encore trop tôt pour l’enlever. Donc pour l’instant, Spoutnik est obligé de rester à l’intérieur, alors que la météo s’améliore et qu’il n’a qu’une envie, faire le fou sur balcon et sentir le vent dans sa fourrure. Merci Eric pour ton soutien indéfectible.
Et pour terminer, depuis une semaine, je suis obligée de me rendre dans une fausse entreprise, pour faire du faux travail, avec des personnes dans le même cas que moi. On est évalué dans plein de domaine, la motivation, le fait d’arriver à l’heure, d’obéir aux consignes, des trucs dans ce genre. Je m’ennuie beaucoup. Aller dans une entreprise faire du travail qui se sert à rien et à personne ça ne m’amuse pas. Comme je ne suis pas au mieux de ma forme côté santé, c’est vraiment pénible. Tout ça pour me faire croire que je vais retrouver un emploi dès que j’aurai fini ce stage ! Au vu de mon âge c’est juste utopique. De plus, je n’ai pas d’atomes crochus avec le gars pour qui je dois travailler, sa bonne humeur factice m’agace au plus haut point. A croire qu’il prend des substances avant de venir ! J’ai l’impression de ne pas vivre dans le même monde que lui … moi je suis dans la réalité et lui vit au pays des Bisounours !! Et il va falloir que je tienne encore 3 semaines !
Un dernier mot sur les photos de coquelicots, j’ai pris cette photo sur la route de mon stage, la seule chose agréable de ma journée. D’un côté il y a la route de la nature et de l’autre, le chemin construit par les hommes, symbolisé par ce chemin de pierre.