LE VIEUX QUI LISAIT DES ROMANS D’AMOUR de Luis SEPULVEDA
Editions Métailié / 130 pages
Résumé de l’histoire
Je me suis attachée très rapidement à José Bolivar, notre héros, qui raconte les 50 dernières années de sa vie.
Comment il a rencontré sa femme, leur voyage épique qui dura plusieurs semaines et finalement leur installation à El Idilio, dans une petite cabane construire de leurs mains. Mais sa femme tombe malade et meurt, et il se retrouve seul.
La solitude lui pesant de plus en plus, il décide de se mettre à lire et fini par remarquer qu’il aime les romans d’amour, ceux qui font mal.
Il fréquente une peuplade, les Shuars, qui lui apprend à chasser, à pêcher, à cueillir des fruits comestibles, et à combattre. Et il sera engagé par le maire de El Idilio pour tuer une femelle jaguar qui tue les hommes, pour se venger de la mort de ses petits.
Mon avis
Un pur moment de bonheur ! C’est la première fois que je lisais cet auteur et je ne fus pas déçue. L’écriture est simple mais poétique. Certains dialogues et répliques sont savoureux. Un homme qui n’utilise que ce dont il a besoin, et tue juste ce qu’il lui faut pour manger.
En prenant aussi un peu de recul, on lit en fait, la colonisation de la forêt amazonienne par les étrangers, le non respect de la nature et des animaux, l’abattage à tout va pour se faire de l’argent, la pollution à grande échelle.
Je vais terminer sur un dialogue qui m’a fait mourir de rire. Antonio possède un dentier, et quand le dentiste lui demande pourquoi il ne le porte pas ? Sa réponse est la suivante : Je ne mangeais pas, je ne parlais pas, alors à quoi bon l’user ?
C’est à la fois un moment tendre et poétique et les personnages sont très attachants. Une chose est sûre, j’en lirai d’autres.
Mais qui est-il ? Portrait
Luis Sepulveda est né en 1949 au Chili. Grand voyageur, il vit actuellement à Gijon. Il a reçu le Prix France culture étranger en 1992 et le Prix Relais H du roman d’évasion 1992 pour ce roman, devenu un best-seller mondial.
Note : 5 / 5 première publication en 2013
Lu il y a des années, je me dis depuis que je devrais le relire.
Je pense que je vais le faire moi aussi et même l’avoir dans ma bibliothèque.
Je ne l’ai pas lu mais j’en ai plusieurs fois entendu parler !
J’étais comme toi, j’en entendais parler .. et un jour je l’ai emprunté à la biblio .. un vrai bonheur ..
et il a aussi fait des romans plus engagé sur la politique dans son pays, les gens qui disparaissent. Peut être trouveras tu ton bonheur dans ses autres romans qui moi me parle moins car trop politique.