FLIGHT
Réalisateur : Robert Zemeckis
Comédiens : Denzel Washington / John Goodan / Kelly Reilly
Durée : 140 minutes / 2h20
Genre : catastrophe
Note : 5 / 5
Résumé de l’histoire
Whip Whitaker, pilote de ligne chevronné, réussit miraculeusement à faire atterir son avion en catastrophe après un accident en plein ciel.
L’enquête qui suit fait naître de nombreuses interrogations. Que s’est-il passé à bord du vol 227 ?
Salué comme un héros après le crash, Whip va soudain voir sa vie entière exposée en pleine lumière.
Mon avis
J’ai adoré ce film. D’abord parce que je ne rate jamais un film avec Denzel Washington, ensuite j’adore ce style de film, moitié catastrophe, moitié psychologie. Je trouve les effets spéciaux très bien fait (l’avion retourné). L’ego d’un pilote est au moins aussi gros que celui d’un chirurgien !
Dans un premier temps, on voit le quotidien d’un pilote de ligne, courtisé par les hôtesses, fêtes et sauteries à gogo, et le lendemain, parfois un peu difficile, on monte à bord de son avion, vol long courrier, moyenne de 200 passagers, et il faut assurer. Whip assure, ne comptabilise que 6 morts, et il est un héros pour l’Amérique.
Dans la deuxième partie, on voit la préparation du procès. Parce que Whip est un héros certes, mais il avait dans le sang, de l’alcool à forte dose, de la cocaïne et il avait fumé plusieurs joints !
Et bien sûr, selon la méthode américaine, il faut un coupable !
Donc Whip s’isole, il doit préparer sa défense, raconter ce qui s’est passé, avant, pendant et après le vol. Et là il y a deux solutions … soit il dit que les examens sont faux, ou alors il colle tout sur le dos de l’hôtesse décédée pendant le vol.
Et selon ce qu’il va choisir, car sa carrière de pilote est en jeu, ainsi que sa retraite, il sera soit un héros, soit un alcoolique. Mais encore faut-il s’en rendre compte et l’accepter.
Au final, va-t-il se conduire en homme, en acceptant ses torts (perdre son travail, sa retraite, faire une cure de désintoxication, payer des millions de dollars et peut être aller en prison) ?
Ou va-t-il choisir la solution de facilité, c’est pas moi c’est l’hôtesse (et comme elle est décédée elle ne va pas pouvoir se défendre) et continuer sa vie de héros avec ses excès ? Et peut être la prochaine fois aura-t-il moins de chance