UN ÉTÉ SANS LES HOMMES de Siri HUSTVEDT
Editons Actes Sud – 216 pages
Résumé de l’histoire (4ème de couverture)
Incapable de supporter plus longtemps la liaison que son mari, Boris, neuroscientifique de renom, entretien avec une femme plus jeune qu’elle, Mia, poétesse de son état, décide de quitter New-York pour se réfugier auprès de sa mère, qui a depuis la mort de son mari, pris ses quartiers dans une maison de retraite du Minnesota.
En même temps que la jubilatoire résilience dont fait preuve le petit groupe de pétillantes veuves octogénaires qui entoure sa mère, Mia va découvrir la confusion des sentiments et les rivalités à l’œuvre chez les sept adolescentes qu’elle a accepté d’initier à la poésie le temps d’un été, tout en nouant une amitié sincère avec Lola, jeune femme délaissée par un mari colérique et instable.
Parcours en forme de « lecture de soi » d’une femme à un tournant de son existence et confrontée aux âges successifs de la vie à travers quelques personnages féminins inoubliables.
Mon avis
C’est le premier roman que je lis de cette romancière et mon avis est mitigé. J’ai beaucoup aimé le début de l’histoire, mais très vite j’ai commencé à ramer.
Tout d’abord la faute au découpage du roman. Un seul et unique chapitre de 200 pages, ça ne me convient pas bien, car je ne sais jamais où m’arrêter.
Ensuite la prose est agréable, mais j’ai eu de la peine à m’accoutumer aux pensées de Mia, qui se réfère à de longues tirades de poésie, dont les auteurs me sont totalement inconnus. J’ai aussi eu de la peine avec les moments où elle parle des amies de sa mère, toutes des octogénaires, et leurs conversations qui tournent autour de la mort et de leurs souvenirs.
Au final, j’avais choisi ce roman, car j’en avais beaucoup entendu parler. Peut être pas celui qu’il me fallait au final. Donc je vais en lire un autre, en espérant faire un meilleur choix.
Note : 2 / 5
Mais qui est-elle ? Portrait
Siri Hustvedt est un écrivain américain née le 19 février 1955 à Northfield au Minnesota. Son père est un américain d’origine norvégienne et sa mère est norvégienne.
Elle est poétesse, essayiste et romancière reconnue, elle est diplômée en littérature anglaise de l’université Columbia.
Elle est aussi la femme de Paul Auster et ils ont eu une fille ensemble.