Publié dans Cinéma, séries en vrac

Berlin 56 / Ku’damm 56

Je suis avec beaucoup d’intérêt les mini-séries qui passent sur Arte, car elles sont d’une très bonne qualité. Ces derniers mois, j’ai vu des séries belges, anglaises, suédoises ou norvégienne, mais cette fois ci j’ai vu une série allemande, bien qu’en règle général je n’aime pas trop ce style trop rigide à mon goût.

J’ai donc découvert la série Berlin 56 en français et Ku’damm 56 en allemand, qui est le nom d’une artère mythique l’équivalent des Champs-Elysées. Ce n’est pas mon genre de série préférée, mais je l’ai trouvée très intéressante et bien documentée et je me suis finalement attachée aux protagonistes.

On suit donc la vie après guerre, de la famille Schöllack, dirigée d’une main de fer par la mère Caterina, dont l’unique but est de marier ses 3 filles et de diriger son école de danse de salon, après la disparition de son mari pendant la guerre. On nous laisse entendre qu’il a été fait prisonnier dans un camp de travail, mais il n’est toujours pas revenu.

Il y a la fille aînée Helga qui se marie avec Wolfgang, un jeune avocat prometteur qui est promit à de hautes fonctions. Mais bientôt Helga va découvrir la face sombre de son mari, violence conjugale, jalousie et homosexualité, alors que Helga est très rigide et vieille école.

Il y a Eva, calculatrice, qui est infirmière en psychiatrie, qui veut être dans la bonne société, au point de séduire son patron bien plus vieux qu’elle. Mais voici qu’elle est courtisée par le mari d’une de ses patientes et qu’elle entame une liaison torride. Son cœur balance, lequel choisir ? Et quelles seront les conséquences de ses actes ?

Et il y a la benjamine Monika, peut être la moins jolie, un peu grassouillette à lunette, qui vient de se faire renvoyer de son école ménagère. Elle décide donc d’enseigner la danse dans l’école de sa mère, mais elle est fortement attirée par les nouvelles danses : le rock, le tchatcha, le mambo et sa mère ne voit pas ça d’un très bon oeil. Sa mère veut la marier à Joachim, un fils de bonne famille, mais Monika découvre la sexualité avec Freddy, un juif ayant échappé aux camps et avec qui elle danse le rock et s’entraîne pour le 1er championnat de rock de Berlin.

La mère, Caterina, devra affronter son passé, expliquer comment elle a obtenu son école de danse, son amant qui est le père d’une de ses filles. Et les filles devront faire des choix de vie.

Certains passages font froid dans le dos, comme les électrochocs comme base de thérapie à l’hystérie et à la dépression, et les médecins qui sont en fait d’anciens médecins nasi faisant des essais sur des cobayes humains !

Il y aura une suite, sous le titre de Berlin 59 qui devrait sortir d’ici peu.