BABY LOVE de Joyce MAYNARD
Editions Philippe Rey – 302 pages
Résumé de l’histoire
Dans ce court roman, Joyce Maynard dresse le portrait de 4 adolescentes confrontées à une maternité non désirée.
Il y a Sandy, 18 ans, qui a un petit garçon et qui s’est mariée avec le père, Mark, qui se sent piégé dans cette vie de couple, alors que lui rêve de virées avec ses potes, se bourrer la gueule le samedi soir, et il se demande comment s’est de faire l’amour à une autre fille, que la seule qu’il aie connue et mise enceinte.
Tara a 16 ans, et quand elle a dit au père qu’elle attendait un bébé, il s’est barré à toutes jambes. Elle a quand même décidé de le garder et de l’élever, malgré les ricanements de sa mère.
Wanda aussi a 16 ans, elle a eu une petite Melissa et le père s’est barré à l’annonce de cette grossesse. Wanda ne vit plus avec ses parents, elle doit absolument travailler pour avoir un toit sur la tête et élever sa fille. Mais n’ayant pas fini ses études, elle a peu de choix au niveau du travail, elle est fatiguée, vite irritée par les pleurs du bébé et la frappe de plus en plus souvent. De plus, la femme âgée qui garde sa fille a décidé de lui enlever la garde.
Pour compléter ce trio, il y a Jill qui croit qu’elle est enceinte, son copain Virgil ne veut pas en entendre parler, elle cache son problème à ses parents et décide d’avorter.
On fait aussi la connaissance de Carla et Greg, un couple de trentenaire venu de New-York, qui n’ont pas d’enfant. Carla pense que c’est le bon moment pour en faire et son copain Greg, peintre, pense qu’ils ont laissé passer leur chance.
Mon avis
Ce roman est le premier de Joyce Maynard, et il est paru en 1981 aux Etats-Unis.
Pour être honnête ce n’est pas son meilleur, mais on sent déjà un certain style d’écriture et son potentiel narratif, même si dans ce roman ça part dans tous les sens. Ses personnages sont assez approfondis, mais pour moi pas très attachants.
C’est une sorte de chronique de la jeunesse américaine, des filles un peu paumées qui couche avec le premier venu sans prendre de précaution et qui se retrouve enceinte et ne savent pas quoi faire.
J’avoue aussi mon peu d’intérêt pour le sujet : être mère à 16 ans. Et à ce sujet qui aurait pu se suffire à lui-même, JM nous rajoute le portrait de Wayne, qui est interné dans un asile pour avoir kidnappé et violé une femme pendant plusieurs années et ensuite l’avoir assassinée. En toute franchise, ce personnage n’apporte rien à l’histoire.
Note : 3 / 5
Bibliographie :
Les règles d’usage 5/5