Publié dans billets d'humeur, Juste moi

Ça m’agace – 4 !!

Voici un bon moment que je n’ai pas râlé, et il est temps de se défouler. Il y a deux choses qui m’agacent prodigieusement en ce moment, l’un concerne « la mode » et l’autre le monde des blogs.

En ce qui concerne la mode, il s’agit plutôt d’un vêtement utilisé à mauvais escient, et il s’agit du training !! Au départ, il est utilisé pour faire du sport et par la suite on l’a utilisé pour rester tranquille à la maison, éventuellement aussi pour aller chercher une bricole au magasin un samedi de novembre et qu’on a la flemme de s’habiller pour 5 minutes. Jusque là je peux comprendre.

Ce qui me choque et m’agace prodigieusement, c’est quand le training devient un habillement pour aller au travail ! Alors même si je travaille dans le social et que l’on est un peu plus cool, ça fait super négligé, surtout quand la personne porte le même training pendant une semaine et qu’au départ il est déjà taché ou troué !! De plus, ce genre de vêtement est très moulant, autant pour les filles que pour les garçons, et cette vision est parfois déplacée dans le monde du travail, surtout avec des personnes difficiles.

La semaine passée je me suis rendu compte que la moitié des gosses qui vont à l’école, se contente d’y aller en training, c’est surtout le fait des ados, mais j’ai aussi vu une tripotée de gamins de moins de 10 ans aller à l’école en training, comme si c’était trop compliqué pour les parents de les habiller !!

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La deuxième chose qui me chagrine c’est au niveau des blogs et des comptes Instagram que ça se passe.

Pour ma part, c’est mon espace de liberté et de création, je dis ce que je veux, j’invente les catégories qui me plaisent (comme celle de Fitbit), j’écris sur des sujets qui m’inspire ou m’agace, je lis et commente des auteurs qui sont moins connus sur la blogo, et c’est mon choix personnel d’avoir parfois des lectures décalées.

Les rares fois où j’ai parlé de mon blog à mon entourage, j’ai tout de suite eu des réactions du style : tu dois écrire sur ceci / tu dois parler de tel livre ou de tel auteur / tu dois faire ceci ou cela … …

EUH NON NON ET NON. Si mon blog ne te plaît pas, ne le regarde pas ! ou zappe le de tes contacts, ou même mieux, tu n’as qu’à créer ton propre blog !

Et c’est pareil pour mon compte Instagram. Je photographie ce que je veux, je le mets en scène comme bon me semble, je peux faire une série sur un thème, comme mettre des photos à bâtons rompus ! Parfois je présente mes lectures et parfois non.

Alors ce qui m’exaspère, ce sont ces blogueuses ou instagrameuse (car ce sont toujours des filles) qui demandent à « leur public » : je dois lire quoi ? / je dois parler de quoi ? / je dois vous faire des vidéos ? / je dois me maquiller comment ? / je dois faire un régime ? / je mange quoi ? / je dois vous parler de ma vie privée ? comme si elles n’étaient pas capables de gérer leur vie, leur blog ou compte insta comme bon leur semble. Elles ont tellement peur de perdre « du public » qu’on pourrait les faire danser sur la tête complètement à poil, ou qu’on pourrait les faire sauter du haut d’un immeuble !!

Je trouve ça tellement et triste et lamentable. Laissons à chacun et chacune sa part de poésie, sa créativité, sa vision du monde et tant pis si ça ne plaît pas à tout le monde !

Pour ma part, je pense qu’il vaut mieux être un peu décalé, mais en accord avec soi-même, plutôt que de faire comme tout le monde et finalement être un mouton !!

 

Publié dans Livres, roman contemporain

Le meilleur pâtissier

La Meilleure d'entre nous

LA MEILLEURE D’ENTRE NOUS de Sarah VAUGHAN
Editions Le livre de poche – 530 pages

Résumé de l’histoire

Une histoire qui se situe dans deux époques. D’un côté on suit Kathleen Eaden dans les année 1960, heureuse en ménage, et qui écrit un livre de cuisine à l’usage des ménagères anglaises et qui fait aussi la promotion des magasins de son mari, qui vend les denrées nécessaires à la confection de gâteaux en tout genre : brioche, scone, madeleine, cake, pain, etc. La seule douleur de Kathleen, ce sont ses fausses couches à répétition, alors qu’elle et son mari rêvent d’avoir une multitude d’enfants.

De nos jours, on suit 5 candidats qui sont en lice dans un concours de pâtisserie, basé sur le livre de Kathleen Eaden.

Il y a Jenny, la cinquantaine tout en rondeurs, délaissée par son mari.

Vicki qui aspire à plus qu’à élever son fils Alfie, elle cherche encore la reconnaissance de la part de sa mère !

Claire, la caissière mère célibataire ; Karen, dont l’apparente perfection dissimule bien des secrets et Mike, veuf en pleine thérapie culinaire.

J’ai trouvé vraiment dommage que le personnage de Mike ne soit pas plus développé, car on ne lui consacre pas plus de 2 pages sur la totalité du roman.

Mon avis

Vite lu, vite oublié !

J’ai failli arrêter ma lecture vers la page 100, mais certains personnages étaient attachants et finalement j’ai été au bout. Une lecture agréable dans le monde de la pâtisserie et une galerie de personnages assez caricaturaux et c’est ce qui m’a gêné. Un dernier bémol, en lisant ce roman on a tout le temps faim !;-)

On évoque beaucoup de sujets en plus de la pâtisserie, la façon d’élever les enfants, le mariage longue durée, l’anorexie, le sport, la reconnaissance maternelle, les fausses couches.

Mon personnage préféré est sans conteste, Kathleen Eaden, j’ai aimé suivre son parcours, original pour l’époque, sa persévérance à vouloir mener de front l’écriture de son livre de cuisine et avoir aussi des enfants, à une époque où cela n’allait pas de soi.

Note : 3 / 5

La romancière a écrit un autre roman : la ferme du bout du monde, mais je ne connais pas le thème du roman.

 

Publié dans Cinéma, séries en vrac

En vrac – les navets 3

Comme je regarde énormément de séries chaque année, et que certaines ne me plaisent pas plus que ça, je vais faire assez régulièrement un article de ce type « fouz-y-tout » où je ferais un descriptif de quelques lignes de ce qui ne m’a pas convaincu.

Je vais démarrer cet article avec des séries policières, dont en règle général je suis assez friande.

Je vais commencer avec Mystery Road, une série australienne de 6 épisodes de 55 minutes où un policier aborigène doit travailler avec une policière blanche sur la disparition de 2 jeunes hommes, l’un blanc et l’autre aborigène. Pourquoi ont-ils disparus ? Est-ce volontaire ? Sont-ils encore vivants ?

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Le rythme de l’histoire se déroule tellement lentement qu’on a l’impression de faire du sur place, de plus il me manque les 2 derniers épisodes, suite à un problème avec ma box.

Ensuite il y a Prey, une mini série anglaise de 3 épisodes de 45 minutes, je parle de la saison 2 (j’ai vu la saison 1 mais ce n’était déjà pas transcendant ! et je ne me souviens plus de l’histoire).

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Ici David Murdoch, gardien de prison, voit sa vie bouleversée quand sa fille adulte, Lucy, se fait enlever par un inconnu, afin qu’il fasse s’évader Julie Hope, détenue dans le centre où il travaille. Sans plus, à peine plus intéressant qu’un téléfilm sur M6 l’après-midi.

J’ai aussi regardé la série Américan Crime, la saison 2 et 3, car il y avait Felicity Huffman (une des Desperates Housewives) et je voulais la voir dans un autre rôle.

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Dans la saison 2, elle est directrice d’un lycée et elle doit prendre position, car un gay s’est fait violer par des gars de l’équipe de basket.

Pour la saison 3, je me suis carrément arrêtée à la fin du premier épisode, qui ne m’avait pas plus convaincu que ça, à tel point que je n’ai plus aucune idée de quoi ça parle.

Publié dans Livres, roman policier, thriller

Le mystère des jumelles

Le Doute

LE DOUTE de S.K. TREMAYNE
Editions Presses de la Cité – 380 pages

Résumé de l’histoire (4ème de couverture)

Un an après le décès accidentel de Lydia, l’une de leurs filles jumelles, Angus et Sarah Moorcroft quittent Londres pour oublier le drame. Ils s’installent sur une petite île écossaise qu’ils ont héritée de la grand-mère d’Angus.

Mais l’emménagement ne se passe pas aussi bien que prévu. Le comportement de Kirstie, leur fille survivante, devient étrange : elle se met à affirmer qu’elle est en réalité Lydia.

Que s’est-il vraiment passé en ce jour fatidique où l’une des deux sœurs a trouvé la mort ?

Mon avis

La 4ème de couverture promet un thriller psychologique à glacer le sang, avec le thème fascinant de la gémellité … Ce n’est vraiment pas ce que j’ai ressenti à la lecture de ce roman.

Je me suis souvent embêtée, j’ai trouvé le temps et les explications très longues et qui ne tenait pas la route. Mais ce qui m’a agacé sur la longueur, c’est le personnage de Kirstie / Lydia. Un coup je suis Kirstie, 10 pages plus loin, non en fait je suis Lydia, au chapitre suivant, non en fait je crois que je suis Kirtie !!! Très rapidement ça m’a agacé.

J’ai trouvé les autres ficelles du roman très communes, une relation de couple qui s’effiloche, la femme qui trompe son mari, ou le contraire, je ne me souviens plus, la jalousie entre les jumelles. Le fait que le mari préfère l’une et la femme l’autre jumelle, etc. De plus, je n’ai pas eu beaucoup d’empathie pour Sarah la mère, et au final j’ai lu le roman en croix.

Je sais que le roman a été encensé par la critique et les blogueurs, et au risque de me faire huer, je préfère être honnête et dire que pour moi c’est loin d’être un livre exceptionnel.

Note : 3 / 5 

Publié dans Livres, roman policier, thriller

La vie chez les Amish

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LA PURE VERITE de Jodi PICOULT
Editions J’ai lu – 506 pages

 

Résumé de l’histoire (4ème de couverture)

Katie Fisher, une amish de 18 ans, accouche d’un bébé dans l’étable de son père, mais le bébé est mort. Katie quand à elle nie avoir eu des rapports sexuels et encore moins un enfant, mais des examens prouvent le contraire et aussi le fait que l’enfant est mort étouffé.

Katie n’a pas le droit de quitter la ferme de ses parents, et une avocate, Ellie qui vient de se séparer de Stephen, son compagnon, car il ne veut pas d’enfant, doit s’occuper de la défense de Katie. Pendant plusieurs mois, elle va devoir vivre avec Katie et ses parents, dans un monde où tout va lentement, au rythme des bêtes et des saisons.

 

Mon avis

Une idée de base intéressante et qui aurait pu me captiver, mais étirer la sauce sur plus de 500 pages, en répétant toujours les mêmes dialogues et constatations, ça m’a exaspéré.

Le seul côté intéressant, c’est que l’histoire se passe chez les Amish en Pennsylvanie, l’auteure décortique les us et coutumes de ses habitants, pour la plupart des fermiers et des hommes ayant un travail manuel. Des gens extrêmement religieux, qui vivent très simplement, comme au 15 siècle, sans téléphone, ni électricité, ni véhicule à moteur, et toute leur vie est rythmée par Dieu et l’église et la façon dont les autres vous perçoivent.

Pour moi, le dernier livre que je lirai de cette auteure, vu que c’est la deuxième déception, ci-dessous l’autre roman, lu il y a plusieurs années.

Note : 2 / 5 

autre roman : la couleur de la neige

Publié dans Juste moi, Livres, mon moral vu de ma fenêtre

Retour sur août

Une température chaotique .. soit on est en canicule … soit il pleut, voir il grêle … et là on a franchement froid …j’avoue que ça m’épuise tous ces changement de température … devoir remettre des baskets ;-( … avoir une veste sous le coude … sentir qu’on est déjà à la fin de l’été … faire la reprise … de l’école et du travail …

Ne pas profiter des soldes pour les vêtements … car un certains nombres de grands magasins ne mettent pas la clim !! … pas top pour essayer des vêtements … trouver deux jolies tasses à thé … en action … avoir quelques jours de vacances … ensuite faire des semaines de trois jours … l’association pour laquelle je travaille ne désemplit pas … toujours des problèmes à régler … des lettres et des cv à faire … être multi-polyvalente et courir tout le temps … ne pas voir le temps passer … remettre en route la permanence …

 

continuer mon cours d’espagnol … ne pas tellement profiter de l’été … n’avoir jamais été au parc pour lire … pas plus chez Starbucks … laisser un inconnu envoûter mon cœur … avoir l’impression d’avoir trouvé mon alter ego … avoir des discussions passionnées qui durent des heures … tous les jours … vivre sur un petit nuage … en tomber brutalement au bout de 15 jours …. ne pas avoir envie de s’en remettre … ne pas avoir la force de pleurer … devoir traîner ce spleen, cette mélancolie … sourire pour la façade alors que mon cœur a été remplacé par des pierres …

Spoutnik est plutôt sage … il passe beaucoup de temps dans la salle de bain … mais deux moineaux entre dans l’appartement … et là c’est le carnage … j’ai pu en sauver un …  mais l’autre y  est passé … pour une fois il n’y est pour rien … aller à Romont … faire un tour en voiture confortable … voir autre chose que ma ville et respirer l’air de la montagne … découvrir Burger King et aimer ça …

marcher mais pas plus que ça … pour la première fois en 3 ans ne pas atteindre mon objectif … être fatiguée et dormir peu et mal … ne pas avoir fait mes exercices de fitness non plus … le poids en goguette … ne pas vouloir y penser …