Publié dans COVID-19, Juste moi

Le nez au vent

Les années se suivent, mais au final ne se ressemblent pas !

Depuis près de 2 ans, nous vivons et nous pensons Covid en permanence, avec toutes les contraintes que cela suppose. Mais à la mi-février, le Conseil Fédéral a levé ces mesures (le port du masque dans les magasins entre autre) et dès le début mars on a plus besoin de porter le masque dans les transports.

J’avais tellement attendu ce moment que quand il arrive ça fait un peu peur, mais pour moi prime le bonheur de ne plus transpirer et suffoquer sous le masque, et comme nous avons été bien dressés, les distances entre les personnes restent, ce qui n’est parfois pas plus mal. Quand à la population à Genève elle fait comme elle le ressent. Certains gardent le masque (dans les magasins, la rue, les transports) car ils ne se sentent pas à l’aise, d’autres l’enlèvent car ça leur convient mieux comme ça et tous le monde cohabite sans dispute et sans tension. Moi même, dans mon sac à main, dans une petite boîte, j’ai deux masques propres, au cas où je ressentirai le besoin de me protéger.

Avec plaisir je redécouvre le visage et le sourire des employés dans les magasins que je fréquente. Certaines enseignes ont décidés de laisser les protections en plastique, d’autres les ont enlevées au bout de quelques semaines, c’est toujours selon le ressenti de chacun.

Avec le beau temps les gens se rapprochent, recommence à faire des activités ensemble, peu à peu on laisse tomber les gestes barrières.

Le Covid disparaît des conversations, on n’en parle plus trop à la télé et dans les journaux et parfois j’ai l’impression d’avoir vécu un mauvais rêve et je me dis « tout ça pour ça » ! Je vais donc essayer de reprendre le cours de ma vie.

Publié dans Juste moi, mon moral vu de ma fenêtre

Janvier à mai 2022

Un début d’année très difficile dans tous les domaines de ma vie … janvier et des problèmes qui me tombent dessus sans discontinuer … avoir de la peine à faire face … ne pas trouver de solutions satisfaisantes … avoir un taux d’angoisse très fort …

En février l’immeuble où j’habite prend feu … heureusement les pompiers sont très réactif … mais des coups de masse en pleine nuit dans les murs et défoncer la porte de mon voisin du dessous … entendre le chat hurler d’angoisse … ne pas pouvoir sortir de chez moi, car la fumée est trop épaisse … 45 minutes d’épouvante, mais finalement on s’en sort plutôt bien … ne pas pouvoir dormir pendant plusieurs semaines … avoir peur à chaque fois que ça sent le brûlé …

Dans la foulée j’apprends que ma coiffeuse depuis 28 ans prend sa retraite … elle a une opportunité et elle a bien raison … mais ça me rend très triste …

Mars / avril passent à toute vitesse … je me sens tout le temps décalée … les mauvaises nouvelles n’épargnent pas mes proches non plus … me sentir de plus en plus mal à l’aise dans l’immeuble où j’habite … des incivilités quotidiennes … une saleté sans nom, entre les gens qui renversent des boissons dans les étages … ceux qui pissent régulièrement dans les escaliers et ceux qui gerbent dans l’ascenseur au moins une fois par semaine … ils n’arrivent pas non plus à jeter leurs poubelles dans le container adéquat … sûrement trop compliqué pour tous ces crevards qui viennent de l’autre côté du monde et qui n’ont pas trop envie de s’adapter … ils ont enlevé le gazon des parties communes pour y planter des salades et des carottes et interdisent quasiment l’accès aux autres locataires !!

J’avoue que mon quotas de bienveillance est bien entamé …..

Bref … pour finir la découverte d’un ensemble vocal qui me fait de bien