
Il s’agit ici du premier roman de l’autrice russe qui vit à Los Angeles, elle est également traductrice et scénariste.
L’histoire se passe en 1997 et Edith 16 ans et Maé 14 ans doivent aller vivre à New-York chez leur père Dennis Lomack, un écrivain qu’elles n’ont pas vu depuis 10 ans. Leur mère, Marianne vient de faire une nouvelle tentative de suicide et elle a perdu la garde des filles.
Très vite Edith se trouve être la préférée de son père et elle est enthousiaste à l’idée de vivre avec lui et elle est toujours collée à ses basques. Très vite une relation ambigüe se crée entre ses deux là, car Edith est le portrait craché de sa mère au même âge.
Maé quand à elle déteste vivre à New-York et veut retourner vivre avec sa mère. De plus, elle se sent rejetée par le duo père sœur, et trouve l’attitude de son père bizarre, il veut toujours embrasser Edith, passer des moments en tête à tête, etc.
Il se trouve que Dennis avait 35 ans quand il a épousé Marianne qui elle n’avait que 20 ans. Depuis toujours il tourne autour de très jeunes filles, la plupart même pas majeur. On l’accuse aussi d’avoir écrasé Marianne, d’avoir volé ses poèmes pour écrire son premier roman.
Rose, la sœur de Dennis, voit l’arrivée de ses filles adolescentes d’un mauvais œil, car elle soupçonne les penchants pédophile de son frère, sans savoir comment y remédier.
Un roman qui m’a mise mal à l’aise, qui traîne en longueur et qui ne m’a pas plu, n’étant pas très portée sur les récits d’inceste et de pédophilie.
Des sujets difficiles, il faut dire.