Les années se suivent, mais au final ne se ressemblent pas !
Depuis près de 2 ans, nous vivons et nous pensons Covid en permanence, avec toutes les contraintes que cela suppose. Mais à la mi-février, le Conseil Fédéral a levé ces mesures (le port du masque dans les magasins entre autre) et dès le début mars on a plus besoin de porter le masque dans les transports.
J’avais tellement attendu ce moment que quand il arrive ça fait un peu peur, mais pour moi prime le bonheur de ne plus transpirer et suffoquer sous le masque, et comme nous avons été bien dressés, les distances entre les personnes restent, ce qui n’est parfois pas plus mal. Quand à la population à Genève elle fait comme elle le ressent. Certains gardent le masque (dans les magasins, la rue, les transports) car ils ne se sentent pas à l’aise, d’autres l’enlèvent car ça leur convient mieux comme ça et tous le monde cohabite sans dispute et sans tension. Moi même, dans mon sac à main, dans une petite boîte, j’ai deux masques propres, au cas où je ressentirai le besoin de me protéger.
Avec plaisir je redécouvre le visage et le sourire des employés dans les magasins que je fréquente. Certaines enseignes ont décidés de laisser les protections en plastique, d’autres les ont enlevées au bout de quelques semaines, c’est toujours selon le ressenti de chacun.
Avec le beau temps les gens se rapprochent, recommence à faire des activités ensemble, peu à peu on laisse tomber les gestes barrières.
Le Covid disparaît des conversations, on n’en parle plus trop à la télé et dans les journaux et parfois j’ai l’impression d’avoir vécu un mauvais rêve et je me dis « tout ça pour ça » ! Je vais donc essayer de reprendre le cours de ma vie.