LA PEAU DES GRENOUILLES VERTES de Serge BIMPAGE
Editions de l’Aire – 206 pages
Résumé de l’histoire (4ème de couverture)
Serge Bimpage a eu bien raison de transformer en roman un fait judiciaire réel et inouï, qui avait jadis défrayé la chronique : l’enlèvement contre rançon de la fille d’un artiste mondialement connu.
La forme romanesque permet de pénétrer dans la vérité des êtres, de présenter des portraits troublants du criminel et de la victime. Son intérêt « pour les hommes que le destin force à marcher contre nature » l’amène à examiner la question de la détermination et de la responsabilité des individus.
Mon avis
Je ressors de cette histoire avec un avis assez mitigé. Je n’ai pas aimé la plume de l’auteur, que par ailleurs je ne connais pas du tout. En regardant un peu la bibliographie de cet auteur, je ne suis attirée par aucun de ses livres, qui en règle générale ne sont pas des romans.
Par contre, je connais le fait divers dont est tiré l’histoire. Il s’agit du kidnapping de la fille de Frédéric Dard qui écrit les « San Antonio », et qui à l’époque vivait dans la campagne genevoise en Suisse. Cette histoire m’a marquée, car j’avais dans les 20 ans à l’époque et commençait à suivre les infos de manière assidue.
Ce que j’ai particulièrement aimé, ce sont toutes les parties qui concernent la vie du kidnappeur, car il raconte son enfance compliquée avec son père, son besoin d’argent toujours plus grand, le fait qu’il n’arrive pas à percer dans le monde du cinéma et que l’enlèvement va se faire par rapport à un scénario qu’il a imaginé.
J’ai moins aimé les parties concernant la fille de Frédéric Dard, plus complexe, moins clair.
Ce roman lu pendant l’été, il ne m’en reste presque rien. J’ai peut être été surprise par la manière dont l’histoire est racontée.
Note : 3 / 5