Je dois avouer que je ne connais pas grand chose à l’art et à la sculpture en particulier, mais quand l’occasion se présente de voir une expo en plein air, dans ma ville, et bien je ne rate pas ce spectacle.
Il s’agit ici d’une araignée géante construite par la plasticienne Louise Bourgeois. Je suis très fière qu’elle se soit arrêtée dans ma petite ville (Genève), car je sais qu’elle a voyagé sur les 5 continents et surtout dans de grandes villes américaines, ainsi que des musées réputés.
Et quand je dis que c’est un spectacle, c’est qu’il faut plusieurs heures pour monter l’araignée, qui voyage en pièces détachées, et comme elle fait près de 8 m de haut, il faut même une grue pour finaliser le montage. Elle a été installé sur la Place Neuve, avec en fond les bâtiments de la Vieille ville.
De loin



De près et sous plusieurs angles. Avec le Conservatoire de musique et le musée Rath


Sac à oeufs


Une rapide bio de cette plasticienne (j’ai pris mes renseignements sur Wikipédia).

Louise Joséphine Bourgeois, née à Paris le 25 décembre 1911 et morte à New York le 31 mai 2010, est une sculptrice et plasticienne française, naturalisée américaine. Elle est connue surtout pour sa sculpture et ses installations monumentales, mais pratique également la peinture et la gravure.
Elle explore des thèmes tels que l’univers domestique, la famille, le corps notamment les organes sexuels tout en abordant une approche qui se traduit comme une manifestation des subconscients et la réactivation de souvenirs de son enfance. Elle est proche des mouvements expressionnistes abstraits et du surréalisme, ainsi que du mouvement féministe mais reste toute sa vie non affiliée à une mouvance particulière.
En 1937, elle rencontre l’historien d’art américain Robert Goldwater. Elle l’épouse et s’installe avec lui à New York dès l’année suivante. C’est là qu’elle entre en relation avec le milieu des surréalistes, dont la plupart ont quitté la France pour les États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale et présente sa première exposition personnelle en 1945.
Elle a eu trois fils : Michel qu’elle adopte en France en 1936 à l’âge de 3 ans, Jean-Louis né en 1940 et Alain né en 19418. À cette époque elle souffre du mal du pays, ce qui a des répercussions dans son œuvre. Elle déménage avec sa famille au 142 East 18th street dans le Stuyvesant’s Folly. Cet immeuble accueille des artistes ainsi que leurs familles et dispose d’ateliers sur son toit.
En 1951, à la mort de son père, elle entame une psychanalyse qui dure près de 30 ans, tout d’abord avec Leonard Camer, puis avec Henry Lowenfeld. Elle tente de dépasser le traumatisme qu’a causé en elle le fait de découvrir que son père trompait sa mère avec sa gouvernante et enseignante d’anglais. Elle voit son thérapeute 4 fois par semaine.
Louise Bourgeois a travaillé particulièrement sur les thèmes de l’universalité, des relations entre les êtres, de l’amour et de la frustration entre des amants ou les membres d’une même famille, ainsi que l’érotisme.
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