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Conclusion

LES FILLES DE CALEB III / ELISE  de  Arlette COUSTURE
Editions Albin Michel   /   374 pages

 

Résumé de l’histoire

 Pour terminer ce dernier volume de la trilogie des filles de Caleb, l’histoire débute en 1956 et se termine en 1992.

On retrouve les deux filles de Blanche et Clovis : Elise et Micheline qui sont des adolescentes, et on les suivra jusqu’à l’âge adulte.

Elise et Micheline sont sœurs mais totalement différentes. Elise veut vivre à la campagne avec son amoureux, avoir une maison à elle et plein d’enfants. Micheline est tout le contraire : elle veut faire des études, avoir un excellent job avec un bon salaire, être indépendante et collectionne les amants.

Je n’en dirai pas plus, de peur de faire des révélations malheureuses. Mais je peux vous dire que ce livre est un chef-d’oeuvre.

 

Mon avis

Décidément j’aime tout dans ce livre. L’écriture, le ton employé, les tournures de phrases. La façon très moderne (par rapport aux 2 premiers volumes) dont A. Cousture parle des relations intimes d’Elise et Micheline.

De plus, tout au long de ce volume, A. Cousture glisse des faits d’actualité (la mort de Kennedy et de Martin Luther King, le passage de De Gaulle et son célèbre discours commençant par : Vive le Québec libre) dans le récit et c’est vraiment très très réussi.

J’ai tremblé avec Blanche, Elise et Micheline, j’ai aussi beaucoup ri à leurs côtés et la fin du roman est une apothéose. Je referme donc ce livre, heureuse et apaisée car je pense qu’il ne pouvait pas finir autrement, même si je suis un peu triste, car je sais qu’il n’y aura pas d’autres volumes.

Je le recommande très très fortement à tous ceux qui aiment les histoires de famille sur plusieurs générations.

 

Note :   5  / 5    1er volume  –  2ème volume

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La tenacité de mère en fille

 

 

LES FILLES DE CALEB / TOME 2 : BLANCHE  de  Arlette COUSTURE
Editions Albin Michel   /   547  pages

 

Résumé de l’histoire

L’histoire continue en 1918. Nous suivons la vie d’Emilie mais surtout celle d’une de ses filles, Blanche. Car Emilie retourne dans son petit village avec ses 9 enfants et elle ne reverra plus jamais Ovila, du moins ils ne vivront plus jamais ensemble.

De ce fait, la vie est très difficile. Emilie redevient une institutrice et pour que ses enfants soient instruit, elle envoie les filles au couvent et les garçons chez les Trapistes. Blanche ressemble beaucoup à sa mère, surtout par la force de caractère, elle est aussi une très bonne étudiante. A la fin de ses études elle va enseigner dans la même école que sa mère (pour mettre de l’argent de côté) et ensuite elle va à Montréal pour étudier à l’université et devenir médecin. Malheureusement, il lui manque un diplôme, elle va donc étudier pour devenir garde-malade.

Il arrivera ensuite pleins d’aventures à Blanche, elle ira jusqu’en Abitibi pour servir sa profession et elle rencontrera son père. Elle tombera amoureuse à plusieurs reprises avant de rencontrer le garçon fait pour elle, se marier et enfin avoir des enfants.

Le livre se termine en 1946. Pour ne pas trop dévoiler le mystère, je ne raconte que les grandes lignes des aventures de Blanche.

 

Mon avis

Je suis entrée dans ce 2ème volume avec facilité. Pas un seul instant, je ne me suis ennuyée. Il y a beaucoup de personnages et A. Cousture prend le temps de les détailler : leurs traits de caractères, physiques. Les relations entre frères et sœurs et aussi la relation avec leur mère.

A. Cousture a réussit à me les rendre tellement attachant, que j’avais l’impression de faire partie de leur famille. Et je dois avouer qu’à certains moments, j’avais les larmes aux yeux à l’idée qu’il puisse arriver malheur à l’un ou l’autre des protagonistes. Mais les deux personnages principaux restent Emilie et sa fille Blanche.

Si vous avez envie de vivre une grande saga familiale, sur près de 100 ans, avec beaucoup de rebondissements, n’hésitez plus et lisez ce livre. Je vous le conseille fortement.

 

Note :   5  / 5    Voir volume 1 ici   première publication en 2013

 

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Avoir du caractère

 

 

LES FILLES DE CALEB – TOME 1 : EMILIE  de Arlette COUSTURE
Editions  France-Loisirs   /   525  pages

 

Résumé de l’histoire

Ce livre raconte une saga familiale. L’histoire commence au Canada, dans le village de Saint-Stanislas en 1892. On va suivre la vie de Caleb et Sélina qui sont des fermiers avec une tripotée d’enfants. Mais une va sortir du lot et ce sera Emilie. Cette année là, elle a 13 ans, elle est première de classe et veut continuer des études pour devenir maîtresse d’école.

On la retrouve 3 ans plus tard, alors âgée de 16 ans, et elle réalise son rêve, elle est maîtresse d’école dans le village de Sainte-Tite. Elle est secrètement amoureuse d’un de ses anciens élèves, Ovila Pronovost, mais comme il ne lui fait pas la cour elle pense qu’il ne s’intéresse pas à elle. Elle est alors courtisée par l’inspecteur des écoles M. Douville, qui est plus âgé qu’elle et qui lui fait miroiter un voyage en Europe en guise de voyage de noces.

Emilie après avoir écouté son cœur, finira par se marier avec Ovila. Elle arrête l’enseignement et devient une mère au foyer, elle aura à s’occuper de 10 enfants. Surgit alors des problèmes de couple, son mari boit, s’en va travailler sur des chantiers pendants des mois. La vie suit son cours et Emilie perd son beau-père qu’elle adorait et 18 mois plus tard sont père.

1914 débute et Emilie et son mari Ovila décident de prendre un nouveau départ en allant s’installer dans la ville de Shawinigan. Très rapidement Ovila trouve un travail dans une usine de papier, mais très vite ses mauvaises habitudes reprennent le dessus, à peine son salaire reçu il va le boire avec ses copains et en plus il se met à jouer. Emilie supporte cela pendant plusieurs années, jusqu’au jour où elle se fait agresser dans son appartement, par des copains de Ovila à qui il doit de l’argent.

Nous sommes en 1917, Emilie a 37 ans, 10 enfants à charge et Ovila ne rapporte plus d’argent à la maison. Toutes ces choses cumulées font prendre une grave décision à Emilie. Elle se sépare d’Ovila et elle prend le train avec ses enfants pour retourner à Sainte-Tite.

 

Mon avis

J’ai été conquise par cette saga familiale. J’aime la façon dont Arlette Cousture parle des relations familiales. Le lien qui lie le père, Caleb et sa fille Emilie, qu’il trouve très têtue mais dont il est très fier, car elle parvient toujours à faire ce qu’elle a décidé. Dans ces descriptions, j’ai retrouvé le lien qui me liait à mon père.

L’écriture est simple et enlevée, et je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer une seule minute. AC décrit bien la façon de vivre de cette famille avec tous les tracas de cette époque. J’ai trouvé ce livre très enrichissant sur les us et coutumes des années 1850 et suivantes. Je me réjouis de lire le 2ème volume qui parlera du destin de sa fille Blanche.

 

Mais qui est-elle ? Portrait (Infos via Wikipédia)

Arlette Cousture (née Arlette Couture le 3 avril 1948 à Saint-Lambert, au Québec) est une écrivaine canadiennequébécoise. Elle est surtout connue pour ses écrits à saveur historique. 

Elle est la fille de Clovis-Émile Couture et Blanche Pronovost, dont elle a écrit le roman biographique sous le nom Le cri de l’oie blanche, qui est ensuite devenu Blanche (série télévisée) en 1993.

 

Note :   4  / 5   première publication en 2013