Publié dans Livres, roman contemporain

Une petite ville et ses secrets

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MOHAWK de Richard RUSSO
Editions Quai Voltaire – 437 pages

Résumé de l’histoire

Dans une petite ville au nord de l’Etat de New York, élevée au rang d’archétype de la bourgade américaine, Harry, le patron du Mohawk Grill, est témoin des ambitions contrariées, des amours et des haines cachées de sa clientèle.

Mon avis

Ce livre est le premier roman écrit par Richard Russo en 1986 et malgré quelques longueurs j’ai bien aimé.

Je vais devoir faire le résumé de tête, car j’ai oublié de le faire après lecture, et comme elle remonte à la fin de l’année passée;-(

En bref,en écoutant les conversations au comptoir de son bar, Harry, découvre les secrets les plus sombres de sa petite ville. Qui trompe qui, les magouilles du policier et de son frère. Les problèmes dans l’unique usine de la ville, que certains aimeraient bien fermer. Les employés qui ont peur du spectre du chômage et dont une partie se révolte contre la direction de l’entreprise, etc.

On s’attache à tous ses personnages, aux secrets de la ville et malgré quelques longueurs, ça se laisse lire et j’aurai du plaisir à découvrir les autres romans de l’auteur.

Bibliographie

Les sortilèges du Cap Code

 

 

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Les rouages du couple

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LES SORTILEGES DU CAP COD de Richard RUSSO
Editions Quai Voltaire – 314 pages

 

Résumé de l’histoire

Professeur dans une université du Connecticut, Jack Griffin est invité au Cap Cod avec sa femme Joy, le temps d’un mariage. Pendant le trajet, il se remémore son enfance et ses vacances avec ses parents, dont son père qui est décédé récemment et dont il transporte les cendres dans son coffre.

Le couple se dispute et chacun repart de son côté. Joy rentre au Connecticut et Jack part pour Los Angeles pour renouer avec son premier métier : scénariste, espérant toucher de gros contrats qui changeront sa vie.

Un an plus tard le couple se retrouve pour le mariage de leur fille. Jack veut-il et peut-il reconquérir sa femme ?

Mon avis

La découverte d’un nouvel auteur américain et un coup de cœur pour son écriture et ses tirades pince sans rire. Une lecture agréable et je me réjouis de découvrir d’autres titres de l’auteur.

Les rouages du couple et les compromis après 20 ans de mariage, sont décortiqués avec un humour noir que j’aime particulièrement. Une grande question aussi : quelle est l’influence des parents sur son propre mariage, car à force de vouloir ne pas faire comme ses parents, on fait parfois pire.

Jack Griffin, le héros, s’interroge aussi sur la famille, le fait que ses parents ne l’ont pas désiré et délaissé tout au long de son enfance trop occupé à se disputer et à se tromper. Alors que du côté de sa femme Joy qui vient d’une famille nombreuse (5 enfants) il semble y avoir un vrai lien et un plaisir de se retrouver.

Note : 4 / 5 

 

 

Publié dans Livres, roman contemporain

Classique américain

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LEGENDES D’AUTOMNE de Jim HARRISON
Editions Flammarion – 308 pages

Résumé de l’histoire

Il s’agit ici d’un recueil de trois longues nouvelles, elles font grosso modo 100 pages chacune. J’ai surtout apprécié la première nouvelle « vengeance » qui parle d’un triangle amoureux.

Un homme nu et gravement blessé est découvert dans le désert. Un paysan le ramasse et l’emmène dans une mission pour qu’un médecin puisse l’examiner.

Au fur et à mesure des semaines, on découvre le passé de cet homme et comment il a rencontré Miryea, comment il l’a courtisée, malgré le fait qu’elle soit la femme d’un de ses amis, Tibey, dangereux et riche trafiquant de drogues.

Mon avis

Première fois que je lis un roman de Jim Harrison et j’ai apprécié cette entrée en matière, avec un recueil de nouvelles.

J’ai surtout aimé la première nouvelle « vengeance » haute en couleurs et en personnages atypiques.

Mais j’avoue que je me suis ennuyée avec la deuxième nouvelle et je n’ai pas lu la dernière « légendes d’automne » car j’avais vu le film quelque temps auparavant et l’histoire était encore très présente dans mon esprit.

Je vais bien sûr continuer à découvrir cet auteur américain, mais peut être avec un roman.

Note : 3 / 5 

 

Publié dans Livres, roman contemporain

Poker et hasard

LA MUSIQUE DU HASARD  de  Paul AUSTER
Editions Actes Sud   –   236 pages

 

Résumé de l’histoire (4ème de couverture)

Nashe qui a hérité de deux cent mille dollars, se débarrasse de ce qu’il possède, achète une voiture et entreprend de sillonner l’Amérique.

Ainsi rencontre-t-il Pozzi, professionnel du poker, avec qui il décide de miser le restant de sa fortune dans une partie « facile » contre deux millionnaires excentriques, Flower et Stone. Et le plus extravagant commence alors.

 

Mon avis

Un roman captivant, qui parle du hasard, du jeu, du poker, de la superstition et des rencontres étranges que l’on peut faire. C’est tout ce qu’il me reste de ce roman, je sais que j’ai été captivée, mais comme j’ai tardé à faire le résumé !

Si Nashe et Pozzi gagnent, pas de souci à eux la fortune, par contre, si ils perdent le prix à payer va vraiment les surprendre, un travail titanesque les attend. 

Je n’arrive pas à en parler mieux que ça, et il y toujours la peur de trop en dire et de spoiler. Peut être pas son meilleur roman, mais j’ai passé un bon moment.

Mon deuxième roman de Paul Auster et j’ai toujours envie de lire les autres.

Le premier roman ici

 

Note :   3  / 5 

Publié dans Livres, roman contemporain

Face à face entre fiction et destin

LA NUIT DE L’ORACLE  de  Paul AUSTER
Editions Actes Sud   –   238 pages

Résumé de l’histoire (4ème de couverture)

Après un long séjour à l’hôpital, l’écrivain Sidney Orr est de retour chez lui. Toujours aussi amoureux de sa femme Grace, il reprend lentement goût à la vie. Mais il est accablé par l’ampleur de ses dettes et par l’angoisse de ne plus jamais retrouver l’inspiration.

Un matin, alors qu’il fait quelques pas dans son quartier, il découvre une toute nouvelle papeterie, au charme irrésistible. Sidney entre, attiré par un étrange carnet bleu.

Le soir même, presque dans un état second, Sidney commence à écrire dans le carnet une captivante histoire qui dépasse vite ses espérances. Sans qu’il devine où elle va le conduire. Ni que le réel lui réserve de plus dangereuses surprises.

Mon avis

Je découvre Paul Auster avec ce roman et j’avoue que j’ai passé un excellent moment.  Et il est sûr que je vais continuer à lire ses autres romans.

J’aime sa plume, la complexité de l’histoire, mais on ne s’y perd pas, les personnages qui sont attachants. Les idées qui fusent dans tous les sens.

Mais j’avoue aussi qu’il est difficile, voir quasiment impossible à résumer. La seule chose que je peux dire, c’est que ce roman traite d’un fait important pour un écrivain : et si l’imaginaire influençait la vraie vie au point de la modifier ?

Note :   4 / 5

Mais qui est-il ? Portrait

Paul Auster est un écrivain américain né le 3 février 1947 à Newark, New Jersey, aux États-Unis. Une partie de son œuvre évoque la ville de New York, notamment le quartier de Brooklyn où il vit. D’abord traducteur de poètes français, il écrit des poésies avant de se tourner vers le roman et à partir des années 1990 de réaliser aussi quelques films.

Paul Auster écrit pour des revues et vit plusieurs années à Paris. Marié, puis séparé de l’écrivaine Lydia Davis, il s’est remarié en 1981 avec une autre romancière, Siri Hustvedt. Il a deux enfants également artistes, le photographe Daniel Auster et la chanteuse Sophie Auster.

Il est par excellence l’écrivain du hasard et de la contingence. Il traque au quotidien les bifurcations issues d’événements apparemment anodins. Son style en apparence très dépouillé, travaillé au fil de ses œuvres poétiques, cache une architecture narrative complexe, faite de digressions exagérées, mais toujours pertinentes, d’histoires dans l’histoire et de trompe-l’œil.

 

Publié dans Livres, roman contemporain

Amour déprimant

MURMURER A L’OREILLE DES FEMMES  de  Douglas KENNEDY
Editions A vue d’œil   /   340 pages

 

Résumé de l’histoire

Il s’agit ici d’un recueil de 12 nouvelles sur l’amour. Le narrateur parle à la première personne, il est souvent un homme mais parfois une femme.

Autant vous prévenir, si vous cherchez une belle histoire d’amour qui se finit bien … passez votre chemin, vous ne trouverez pas cela dans ce recueil. Ici, on parle d’amour noir, d’histoires qui se finissent toujours mal, des séparations dans les cris ou tout simplement la fuite.

L’amour est vu de façon très pessimiste, les nouvelles sont totalement déprimantes, à tel point qu’on a presque peur de rencontrer quelqu’un et d’éprouver des sentiments pour lui ou elle.

Mais ce qui sauve ce livre, ce sont les cinq dernières nouvelles. J’ai une tendresse particulière pour les deux dernières qui sont très émouvantes et surprenantes.

Couche tard : un homme s’enferme dans son bureau, prend des amphétamines et espère écrire le roman qui le fera devenir célèbre. Sa femme crie et tape contre la porte, et 8 jours plus tard en sortant de son bureau, il sera surpris.

L’appel : un homme coincé entre sa maîtresse qu’il vient de mettre enceinte et sa femme qui vient de l’apprendre, s’enfuit, mais avant bousille consciencieusement toute sa vie : son boulot, son mariage, sa maîtresse, vide son compte en banque et accède à la liberté. Mais que va-t-il en faire ?

Un dîner hors du commun : Jack est informaticien, il vit et travaille à Boston, mais une semaine par mois, il va à Paris travailler chez un client. Bien sûr sa femme le gonfle et à Paris il rencontre une délicieuse jeune femme qui cède à ses avances. Et voilà une nouvelle vie qui se profile, il va larguer sa femme et vivre le grand amour avec sa parisienne. Mais elle ne l’entend pas de cette oreille et va le payer au prix fort.

Et puis ? : un homme retrouve son amour de jeunesse qu’il n’a pas vu depuis 18 ans. Il avait un bonheur parfait, il a demandé la main de Rebecca et elle l’a repoussé. Et ce matin, elle veut le voir. Le rendez-vous ne se passera pas comme il l’espérait. Il va prendre une grande claque morale.

Un conte de Noël : encore une séparation entre un homme et une femme qui s’aimaient d’un amour fou. Il lui a offert une très belle bague en diamant et il veut absolument la récupérer. Elle va lui demander le prix fort et contre toute attente fera un très beau geste pour aider un inconnu.

 

Mon avis

Ce sont vraiment les dernières nouvelles, décrites ci-dessus qui sauve le roman. J’ai rarement lu des histoires aussi pessimistes et déprimantes.

Je trouve dommage, que le  narrateur exerce toujours les mêmes professions. Soit un banquier ou un avocat, ou alors un écrivain raté qui devient prof dans une université, ou un informaticien. Et les villes sont toujours les mêmes : Londres, Paris ou une petite ville paumée des Etats Unis.

celui-ci que j’ai ad-o-ré et celui là qui est très bon

 

Note :   3  / 5  

Publié dans Livres, roman contemporain

L’Amérique profonde et un chien

UN MEMBRE PERMANENT DE LA FAMILLE  de  Russell BANKS
Editions Actes Sud   /   238 pages

 

Résumé de l’histoire

Un recueil avec 12 nouvelles, et je vais simplement vous parler de celles qui m’ont beaucoup plus.

Ancien marine : Connie est un ex-marine et aussi un ex-mari. Il a élevé seul ses 3 garçons, ils ont fait des études, et ils ont tous un bon métier dans la police. Lui il a de la peine à joindre les deux bouts, alors il est devenu braqueur de banques et se fera prendre bêtement.

Un membre permanent de la famille : une séparation difficile entre le narrateur et sa femme Louise, et au début des années 70 ils pratiquent la garde alternée de leurs 3 filles, du chien et du chat. Et finalement, c’est le chien qui fait qu’il y a un bonne ambiance dans cette famille disloquée. Et le jour où il disparaîtra tout va changer.

Oiseau des neiges : un couple à la retraite décide de passer l’hiver à Miami, malgré le fait que monsieur râle, il ne veut pas y aller, alors que sa femme tient beaucoup à ce projet. Un mois après leur arrivée le mari meurt. Dans un premier temps la femme est désemparée, mais elle finit par se sentir plus légère, par s’accommoder de la situation à tel point qu’elle envisage de ne peut être plus retourner chez elle … au grand étonnement de son entourage.

Blue : l’histoire de Ventana m’a particulièrement émue car elle semble surréaliste. Cette femme a économisé pendant 3 ans sur son salaire, afin de s’acheter une voiture d’occasion. Elle est black, et de ce fait elle doit payer en liquide.

Elle entre dans un garage après sa journée de travail pour choisir un modèle, mais les employés l’oublient et l’enferme dans le parc d’exposition, où elle se retrouve nez à nez avec un molosse qui n’a pas l’air commode. Par réflexe, elle monte sur le toit d’une voiture. Mais après elle fait quoi ? Demander de l’aide à la police et qu’on la prenne pour une voleuse ? Elle va même passer à la télé, mais ça ne changera rien à sa situation ! Qui va être dramatique.

Les Outers Banks : des retraités sillonnent les Etats-Unis à bord d’un camping car avec leur chien. Mais en cours de route il meurt et il faut trouver un endroit pour l’enterrer. Mais au-delà de ça, que se passera-t-il quand l’un des deux conjoint mourra ?

 

Mon avis

C’est avec un plaisir évident que j’ai retrouvé Russel Banks. Je n’avais rien lu de lui depuis 2010 et j’avoue qu’il m’avait manqué. C’est un peu comme retrouvé un pote, qui vous raconte ses dernières péripéties.

Il s’agit de son dernier recueil de nouvelles, et la plupart des histoires tournent autour d’un chien. Ses personnages sont des vieux, des chômeurs, des veufs qui se sentent seuls. Des personnes qui ont de la peine à joindre les deux bouts et qui souvent vivent dans des caravanes, faute de mieux. Ils sont profondément attachants.

Les histoires se passent dans la région de l’Idirondak, où dès le mois d’octobre le froid et la neige sont là. Pourtant, les sujets sont traités sans pathos, avec une certaine ironie.

Je ne peux que le recommander, car j’ai passé un très bon moment. J’ai déjà aimé celui-ci et celui-là.

 

Note :   4  / 5 

 

Mais qui est-il ? Portrait

Description de cette image, également commentée ci-après

Russell Banks, né le 28 mars 1940 à Newton, dans le Massachusetts, est un écrivain progressiste américain. Son œuvre a été traduite en vingt langues. 

Il a passé son enfance dans le New Hampshire dans un milieu extrêmement modeste. Après des études à l’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill, il voyage, passe même quelque temps en Jamaïque. Il a écrit des romans, des nouvelles et de la poésie. Il enseigne actuellement la littérature contemporaine à Princeton.

 Ses écrits sont parcourus par deux grands thèmes : la recherche de la figure paternelle et la description du monde des petites gens croulant sous le poids d’une vie quotidienne dure et pauvre ou de la tragédie.

Trois de ses romans ont été adaptés au cinéma, notamment De beaux lendemains (réalisé par le Canadien Atom Egoyan – Grand prix au festival de Cannes 1997) et Affliction (réalisé en 1997 par Paul Schrader)

Publié dans Livres, roman policier, thriller

Voyage en Louisiane

 

 

MEURTRE A LA SAUCE CAJUN  de  Robert Crais
Editions   Belfond Noir  /   348  pages

 

Résumé de l’histoire (4ème de couverture)

Nouvelle enquête délicate pour Elvis Cole. Jodi Taylor, actrice préférée des Américains, vient de le charger de retrouver ses parents. La jeune femme née sous X n’a qu’une angoisse : que les tabloïds découvrent ses origines avant elle.

Aussitôt, Cole s’envole pour la Louisiane et entreprend d’éclaircir l’affaire avec l’aide de la séduisante avocate Lucy Chenier. Problème : ils ne sont pas seuls. Un autre privé est sur le coup. Et il a un temps d’avance.

Quels secrets se cachent derrière la naissance de la star ? Et si cette dernière n’avait pas tout dit ?

 

Mon avis

Je suis un peu embarrassée pour parler de ce roman, car le début est très bien, palpitant à souhait. Mais les 100 dernières pages m’ont paru très fouillis, avec trafique d’êtres humains, meurtres à grande échelle. Une facilité à déjouer les pièges et à joindre des caïds surprotégés par un simple coup de fil ! La fin m’a semblé peut crédible.

La première partie est très bien, découvrir les parents de Jodi Taylor, savoir pourquoi ils l’ont abandonné, est-ce que ses parents sont encore vivants, a-t-elle des frères et sœurs. Mais une fois cette chose faite voudra-t-elle les rencontrer ?

Une fois résolu ce mystère, l’auteur a voulu faire dans la surenchère et a rajouté cette histoire de trafique d’humain, pour rallonger le roman de 150 pages !!

Il y a un passage avec une tortue tueuse (en principe ça n’existe pas !), qu’elle t’arrache un doigt, je veux bien, mais de là à tuer un gars de 120 kilos ! Un autre truc m’a fait tiquer, c’est un duo de détective et le 2ème larron apparaît dans les 100 dernières pages, j’ai trouvé ça improbable, un gars qui ne parle quasiment pas et dont le profil est très peu développé.

Pas sûr d’en lire d’autres de cet auteur, mais pas trop mal pour les vacances.

 

Mais qui est-il ? Portrait

Robert Crais est né le 20 juin 1953 en Louisiane et vit en Californie. Il a écrit une dizaine de romans policiers avec le duo de détective Cole et Pike.

Avant cela il était scénariste de série télé, dont entre autre : Miami Vice, Cagney et Lacey, une série des années 1970 (un rare duo de flic au féminin) dont j’ai vu 2 épisodes, quand RTL 9 repasse de vieilles séries dans l’après-midi.

 

 

Note :   3  / 5   première publication en 2013

 

Publié dans Livres, roman policier, thriller

Dans l’intimité

 

 

L’ETRANGLEUR MASQUE  de  Michael PRESCOTT
Editions France Loisirs    /   321  pages

 

Résumé de l’histoire

C.J. Osborne est persuadée qu’à l’âge de 10 ans, le croquemitaine a essayé de la tuer, lors d’une soirée où ses parents étaient absents. Ses parents pensent qu’elle a rêvé, mais C.J. est hantée par cette image.

On la retrouve 18 ans plus tard, elle est devenue policière, vient de divorcer de Adam, un avocat et elle souhaite changer de vie, mais dans un coin de sa mémoire le croquemitaine est toujours là. La surveille-t-il encore ? Veut-il toujours l’attraper ?

Morrie Walsh, est enquêteur depuis 30 ans et il travaille sur un nouveau sérial killer, qui tue une femme le dernier jour de chaque mois en l’étranglant et après sa mort, lui tatoue un sablier.

On découvre aussi Gavin, un garçon étrange, passionné par les araignées mais aussi féru d’informatique et il profite de ses connaissances pour installer des caméras, reliées à internet, dans la chambre à coucher de jeunes filles qu’il a sélectionné.

 

Mon avis

Voici un roman prenant, addictif, avec une écriture simple, précise qui va droit au but, et j’ai eu beaucoup de peine à dormir entre les chapitres. Même si l’intrigue est relativement simple et que j’ai vite compris où l’auteur voulait en venir.

C’est bien écrit, c’est malin, actuel, avec une perversion nouvelle, à savoir, regarder dans l’intimité d’une personne par le biais d’un site internet un peu coquin. Etre voyeur sans être pris.

Un mari intelligent, qui pense pouvoir commettre le crime parfait en tuant sa femme et en imputant cette mort au sérial killer du moment, mais C.J. est têtue, combative et rien ne va se dérouler selon le plan.

En conclusion, une très bonne lecture pour l’été, mais je ne lirai sans doute pas d’autres titres de cet auteur, car tous ces livres parlent d’un sérial killer et je pense qu’à la longue ça va devenir répétitif, mais un de temps en temps, c’est très agréable.

 

Mais qui est-il ? Portrait

Un auteur américain, né en 1960 et il écrit des romans policiers, d’abord sous le pseudo de Brian Arper entre 1992 et 1998 et dès 1999 il écrit sous son vrai nom, il a déjà sorti 12 roman, tous dans la même lignée (l’histoire d’un sérial killer).

 

Note :   4  / 5     première publication en 2013

Publié dans Livres, roman policier, thriller

Pas son meilleur

 

 

3 6 1 par Donald WESTLAKE
Editions Rivage / Thriller    /    238 pages

 

Résumé de l’histoire

Ray Kelly 22 ans, démobilisé, revient aux Etats-Unis. Il retrouve son père Willard, et son frère Bill. Les retrouvailles sont de courtes durées et tournent vite au cauchemar. Son père Willard est assassiné ainsi que sa belle-sœur et son frère.

Ray décide donc de se venger et commence à remuer le passé. Il découvre que son père, avocat, travaillait en fait pour la mafia et qu’en plus, il n’était pas vraiment son père….

 

Mon avis

361 est un des tous premiers romans de l’auteur et cela se sent. Il démarre sur les chapeaux de roues et le rythme est intense dès le début de l’histoire. Malheureusement, très vite ça part dans tous les sens, et la fin est bâclée, on ne comprend pas pourquoi l’histoire se termine ainsi et on reste sur sa faim.

Malgré tout, j’ai passé un bon moment, car le rythme est soutenu et il se passe toujours quelque chose. Seul la fin laisse à désirer, mais on peut penser à une erreur de jeunesse (un roman écrit en 1960 en tout début de carrière). Car pour avoir lu un autre roman de l’auteur, je sais qu’il s’est amélioré.

Conclusion, je vais donc continuer à lire du Westlake avec grand plaisir, tout en sachant que le niveau de ses romans peut parfois être inégal.

 

Note : 2  / 5   première publication en 2013     son chef d’oeuvre ici