CHRONIQUES MARTIENNES de Ray BRADBURY
Editions Folio sf / 318 pages
Résumé de l’histoire
Ce roman est composé de 28 nouvelles, qui racontent l’envoi de fusées vers la planète Mars, entre 2030 et 2057, afin de faire connaissance avec les martiens.
Dans les premières nouvelles, on découvre les particularités de la planète Mars, avec ses deux lunes, ses mers asséchées, du sable bleu à perte de vue. On fait aussi la connaissance des martiens, des êtres très intelligents, instruits (ils connaissent des centaines de langues), ils sont d’excellents bâtisseurs, ils ressemblent aux terriens, sauf qu’ils ont la peau brune, avec des yeux couleur or.
Bien sûr la conquête spatiale est menée par des américains exclusivement, et les premières missions sont portées disparues, car les martiens éliminent pour diverses raisons (la jalousie, la folie) les terriens venus vers eux.
Mais à la 4ème mission, les martiens ont disparu, laissant des villes magnifiques et désertes. Les terriens décident donc de s’installer sur Mars. On envoie d’abord des hommes seuls pour bâtir des villes qui ressemblent aux villes américaines et pour planter des arbres afin de pouvoir respirer librement. Ensuite on envoie les noirs, l’église et enfin les femmes et les enfants.
Tous ces gens viennent afin de démarrer une nouvelle vie, loin de la guerre, de l’administration pesante (il y a de plus en plus de lois absurdes, presque tous les livres ont été brûlés ainsi que les films et les cinémas, et il ne fait pas bon être un rêveur en 2030).
Donc au final, Mars est habitée non pas par des martiens mais par des terriens qui ont fui la Terre et la guerre, afin de commencer une nouvelle vie.
Mon avis
Un très bon livre que je ne peux que conseiller, il vaut le détour. Je l’avais lu à l’adolescence, mais je ne me souvenais de rien. Un classique de sf que j’ai apprécié à sa juste valeur.
Les nouvelles sont à la fois novatrices, poétiques, réalistes et j’ai passé un excellent moment. Il est amusant de savoir que ces nouvelles ont été écrites en 1950 et de voir la vision qu’avait Bradbury, de Mars et de la conquête spatiale.
Certaines nouvelles sont savoureuses, comme celle faisant référence à des textes de Poe, où un M. Stendhal recrée la maison Usher, invite tous les censeurs, les tue et les remplace par des robots leur ressemblant trait pour trait.
D’autres textes sont très poétiques (les martiennes qui sont troublées par des humains aux cheveux noirs et yeux bleus). Un texte très caustique racontant comment les noirs vont déserter les Etats-Unis afin d’être libre sur Mars. Une nouvelle triste, racontant comment un martien peut prendre l’aspect d’un être cher et disparu sur la Terre.
Mais qui est-il ? Portrait
Raymond Douglas « Ray » Bradbury, né le 22 août 1920, mort le 5 juin 2012, est un écrivain américain, référence du genre de l’anticipation.
Il est particulièrement connu pour ses Chroniques martiennes, écrites en 1950, et surtout Fahrenheit 451, roman dystopique publié en 1953.
Note : 5 / 5 première publication en 2013